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La presse | Tunisie | 20/11/2018
Y aurait-il un lien entre la présence de traces de fer, dans le plasma humain et la maladie d’Alzheimer ? C’est ce que s’accordent à affirmer de récentes études scientifiques réalisées par des équipes de chercheurs tunisiens des laboratoires de neurobiologie moléculaire et neuropathologie, de neuroscience, de biochimie et de biologie moléculaire ainsi que des chercheurs du laboratoire Camu de Tunis qui ont cherché à établir la relation entre les concentrations de métaux lourds et leurs transporteurs présents dans le plasma de l’être humain et certaines formes de démence dont la maladie d’Alzheimer. Les résultats ont été présentés dans le dernier numéro de la revue trimestrielle de la Société des Sciences Pharmaceutiques de Tunisie Essaydali.
L’étude, qui a été menée auprès d’un échantillon comportant 50 patients souffrant de démence et sept témoins, s’est intéressée à la comparaison des taux de concentration des métaux lourds fer, cuivre et zinc et leurs transporteurs chez les sujets sains et malades. Si le taux sérique du fer est pratiquement similaire chez les patients malades et les sujets sains, l’étude a, par contre, montré que le taux de zinc est plus faible et celui du cuivre un peu plus élevé que ceux des sujets témoins. Malgré l’existence de quelques différences qui s’expliquent par l’implication d’autres facteurs dans certaines formes de démence, les conclusions de cette étude rejoignent les recherches scientifiques qui ont été effectuées par le passé sur la relation qui pourrait exister entre la variation des taux de concentration de métaux lourds et leurs transporteurs présents dans le plasma humain et nécessaires au bon fonctionnement du cerveau et l’existence de troubles mentaux chez certains patients. Ces résultats apportent une nouvelle pierre à l’édifice de la recherche en ouvrant des perspectives dans le domaine de la neurologie humaine.
La revue a également consacré un article au diabète et aux risques auxquels s’exposent les diabétiques qui ont choisi de jeûner au cours du mois de ramadan. Il y a lieu de noter que selon l’étude Epidemiology of Diabetes and Ramadan menée en 2001, 43% des musulmans diabétiques de type 1 et 79% de type 2 jeûnent chaque année pendant les quinze premiers jours du mois de Ramadan. Or, le changement du mode et du rythme alimentaire quotidien peut induire soit des épisodes d’hypoglycémie, d’hyperglycémie, d’acidocétose ou de déshydratation. Il est, par conséquent, important pour les diabétiques jeûneurs de surveiller constamment au cours de la journée leur glycémie et de suivre les conseils de leur médecin traitant afin de préserver leur santé et ne pas développer de complications. Parmi les thèmes qui ont été traités également dans ce numéro : les plantes à activité antihypertensive en médecine traditionnelle tunisienne, l’hygiène bucco-dentaire. Ainsi que le diagnostic et la prise en charge de la bronco-pneumopathie constructive obstructive.
Auteur : I.H.
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