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Revue de presse

Greffe de foie : patients en péril !

La presse | Tunisie | 22/03/2018

Les opérations de transplantation hépatique ont été interrompues à cause d’un blocage dû à la lourdeur et la lenteur de certaines procédures administratives. La Tunisie a construit sa renommée internationale sur les progrès qu’elle a réalisés dans le domaine de la transplantation d’organes et de tissus.

En 1948, la première greffe de cornée a été réalisée et en 1986 on évoquait déjà la première greffe rénale. D’ailleurs, un nouvel exploit médical s’est ajouté en novembre 2017 à la longue liste des réalisations phares de la médecine tunisienne. Il s’agit de la première greffe de foie sur un nourrisson dans le monde arabe, qui a été effectuée avec succès à l’hôpital Fatouma-Bourguiba à Monastir.

Aujourd’hui, la réalité est tout autre. La greffe de foie aux CHU Mongi-Slim à La Marsa et Sahloul à Sousse, les deux seuls établissements où l’on pratique cette intervention délicate chez l’adulte, a été interrompue à cause d’un manque d’équipements et de produits nécessaires à cette intervention. Les causes sont peu claires et seraient liées à des procédures budgétaires.

L’information nous parvient de témoins faisant part de l’interruption de cette intervention chirurgicale notamment à l’hôpital Mongi-Slim, où des patients ont été surpris par cette nouvelle. Et c’est notamment le cas de Chokri Ben Rejeb qui s’inquiète pour son état de santé qui ne cesse de se détériorer. Une opération de transplantation d’une partie du foie provenant d’un donneur, qui n’est autre que sa femme, s’annonce urgente, comme l’attestent les comptes rendus d’observation médicale. En effet, ce patient souffrant d’une hépatopathie chronique virale, développant plusieurs nodules hépatocellulaires récidivants, avait subi trois interventions d’exérèse chirurgicale, ce qui correspond à une ablation d’une partie du foie endommagée. Son organe vital ne pourra plus subir de telles opérations, ce qui rend la transplantation nécessaire pour sa survie. Mais le patient assure qu’à l’hôpital Mongi-Slim, on l’informe que cette intervention est interrompue depuis plusieurs mois, et ce, pour manque d’équipements dû à des raisons budgétaires, dont le ministère de la Santé est responsable.

Malgré la gravité de son cas, le patient s’est déplacé au siège du ministère de la Santé, là où il a été reçu par l’un des responsables, mais pour lui cette entrevue n’a pas abouti. Il assure qu’une opportunité lui a été donnée dernièrement pour effectuer cette opération en Algérie, mais Ben Rejeb craint le pire en cas d’échec de cette intervention.

Problème administratif

Aujourd’hui la situation commence à inquiéter même les médecins qui se trouvent incapables de procéder à ce genre d’interventions vu le manque d’équipements, dû à un problème budgétaire, administratif et organisationnel au niveau du ministère de la Santé.

Pour la directrice générale au sein du ministère de la Santé, Nabiha Falfoul, le montant relatif aux équipements et produits nécessaires pour la réalisation de cette opération aux CHU Mongi-Slim et Sahloul a été bel et bien alloué dans le cadre du budget 2018 du ministère, mais un problème de procédures administratives et organisationnelles est derrière ce blocage. Ce qui a compliqué encore plus ce problème administratif c’est l’implication de plusieurs intervenants dans cette situation, dont notamment le Centre National pour la Promotion de la Transplantation d’Organes (CNPTO), la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) et d’autres services au sein du ministère précité, a-t-elle expliqué davantage.

Pendant ce temps-là, les patients, dont l’état s’annonce critique, sont face à une option : attendre que ces problèmes administratifs soient résolus à terme, avant d’envisager le pire.

La Tunisie tend à être de plus en plus en retard dans le domaine de la médecine, fait explicable par une insuffisance d’infrastructures et d’équipements et un manque de personnel qualifié ; à cela s’ajoute un phénomène exponentiel d’exode de médecins tunisiens. Un diagnostic de tout le système de santé est aujourd’hui impératif.

Auteur : K.J

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