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La presse | Tunisie | 23/02/2018
Vers la délocalisation du diplôme interuniversitaire francophone de « prévention-réadaptation » cardiovasculaire et de cardiologie du sport de l’université française à la faculté de Médecine de Sousse.
La faculté de Médecine de Sousse octroie actuellement 35 diplômes complémentaires post-gradués (pour les médecins, les résidents, les cadres de divers établissements privés ou publics) sous forme de masters et de Certificats d’Etudes Complémentaires (CEC). Ces diplômes concernent divers domaines de spécialités pointues en médecine (chirurgie expérimentale, dermatologie, carcinologie...) ainsi que des domaines relatifs au management, au processus de qualité, à la pédagogie… Ces diplômes (masters, Cec) sont délivrés après une ou deux années de formation suite à la réussite à l’examen d’évaluation.
Nouveau diplôme inter-universitaire francophone
« Cette année, comme nous l’a indiqué le professeur Hédi Khairi, la faculté de Médecine de Sousse s’ouvre sur son environnement universitaire international et ce en ayant institué, pour l’année universitaire 2017/2018, un nouveau diplôme francophone dans le domaine de la cardiologie. Il a rappelé que ce diplôme était jadis octroyé uniquement en France et visait les candidats venant de divers pays africains. Ce nouveau diplôme relatif à la « prévention-réadaptation » cardiovasculaire et à la cardiologie du sport a été institué actuellement à la faculté de Médecine de Sousse, et ce, grâce à la collaboration de l’association de prévention des maladies cardiovasculaires présidée par le professeur Mohamed Ghannem, chef de service de cardiologie à Paris.
Ce diplôme, a-t-il poursuivi, ouvre la voie aux inscriptions pour les médecins africains. Il a précisé que la première promotion de médecins africains inscrite pour l’année en cours a débuté les cours de formation et les séances pratiques le lundi 19 février à la faculté de Médecine de Sousse. Ces médecins viennent notamment de Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso, du Sénégal, du Bénin, du Maroc, du Gabon, du Cameroun et du Mali.
Cet enseignement, a-t-il mentionné, se déroule sous forme de sessions qui totalisent un volume horaire de 120 h. Il est assuré par des enseignants français et tunisiens.
Ce diplôme visant la prévention présente un grand intérêt ainsi qu’un impact majeur dans l’économie de santé nationale dans le sens où, jusque-là, les investissements dans les hôpitaux et les structures privées sont établis pour les soins intensifs avec des équipements de soins coûteux (cathétérisme, mise en place de stents, chirurgie cardiaque...).
50% de la baisse de la mortalité constatée dans le monde occidental chez les individus atteints de maladies cardiovasculaires revient surtout à la prévention contre ces maladies.
Un seul centre de prévention et de réadaptation cardiovasculaire !
Il a ajouté que la prévention et la réadaptation cardiovasculaire sont très importantes pour l’économie de santé publique et que malgré le grand enjeu de la prévention, on dénombre hélas l’existence d’un seul centre de prévention et de réadaptation cardiovasculaire en Tunisie (dont le siège est à Tunis). Il a noté aussi que le séjour dans ce centre pour la réadaptation cardiovasculaire n’est pas pris en charge par la Cnam. Il a souligné enfin que le diplôme couronnant cette formation est délivré de façon concomitante par l’université tunisienne (particulièrement l’université de Sousse) et son homologue française et que cette formation est reconnue par les universités sus-indiquées.
Hichem Benzarti
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