L’Organisation tunisienne des jeunes médecins a décidé, hier, d’observer une grève générale du 6 au 8 février, en signe de protestation contre la non-satisfaction de leurs revendications dont essentiellement celle relative à la mise en œuvre de l’accord de février 2017. En vertu de cet accord, le ministère de la Santé s’engage à publier le décret relatif au statut de base des médecins internes et des résidents.

Dans une déclaration à la TAP, le secrétaire général de cette organisation, Jad Henchiri, a fait savoir que la présidence du gouvernement a examiné ce décret et l’a remis au ministère de la Santé depuis le 23 novembre dernier.

Il a, dans ce contexte, exprimé son mécontentement face à « l’indifférence de l’autorité de tutelle » et « tout ce retard pris dans la publication de ce décret ».
Selon la même source, les jeunes médecins appellent également à dévoiler le projet de loi de reforme des études médicales, à faire participer les jeunes médecins à sa rédaction et à modifier les points concernant les mesures transitoires et le diplôme de doctorat.

Henchiri a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de réviser les salaires des médecins qui ont exercé pendant une année dans les structures sanitaires publiques dans le cadre du service national. Il a souligné l’impératif d’augmenter ces salaires de 750 à 1.200 dinars.
Hinchiri a fait savoir que cette grève générale, à laquelle participeront les affiliés de l’organisation, concernera les services sanitaires dans les différents établissements hospitaliers publics à l’exception des services de réanimation et des urgences.