« L’Instance Nationale de l’Accréditation en Santé (INAS) envisage la mise en pace d’une politique de gestion des conflits d’intérêts », a indiqué, hier, le directeur général de l’instance, Khaled Zghal. « La gestion des conflits d’intérêts va permettre à l’Inas de renforcer sa crédibilité auprès des professionnels de santé, des décideurs et de la population lors de l’émission d’avis ou de décisions en matière d’accréditation et d’évaluation en santé », a-t-il ajouté, lors d’un séminaire tenu à Tunis sur la politique de gestion des conflits d’intérêts.

La prévention des conflits d’intérêts, a-t-il dit, renforce la confiance entre l’instance et ses experts externes, d’une part, et entre l’instance et ses parties prenantes, d’autre part, soulignant que l’instance a pour mission d’évaluer si les établissements hospitaliers respectent ou non les normes internationales en matière de qualité de soins.

Zghal a indiqué que l’ Inas évalue, actuellement, 15 établissements hospitaliers et 15 dispensaires, ajoutant qu’elle a fixé les normes de qualité pour les établissements de première ligne (dispensaires et groupements sanitaires).
Pour ce qui est des établissements de 2e ligne (hôpitaux régionaux) et de 3e ligne (grands hôpitaux, CHU et cliniques privées), leurs normes seront fixées dans les prochains mois.

Il a ajouté que toutes ces normes seront présentées par la suite aux établissements de référence à l’instar de l’Instance internationale de la qualité dans le domaine sanitaire.

Créée en 2012, l’Inas est une autorité publique à caractère scientifique qui a pour principale mission de promouvoir le système de santé à travers la qualité, la performance et l’amélioration continue.