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La presse | Tunisie | 18/10/2017
Une nouvelle stratégie visant à mieux encadrer les activités de prélèvement d’organes vient d’être mise en place, a annoncé, hier, la secrétaire d’Etat à la Santé, Sonia Ben Cheikh, à l’occasion de la Journée nationale du don d’organes célébrée le 17 octobre de chaque année. Elle s’exprimait lors d’une journée de sensibilisation à la Faculté de médecine de Tunis sur le thème « Le rôle des médecins, des cadres et agents de la santé dans la diffusion de la culture du don d’organes ».
« Cette stratégie prévoit la création d’unités techniques dans des structures sanitaires dont la mission sera de coordonner cette activité qui sera pilotée par le Centre National pour la Promotion de la Transplantation d’Organes (CNPTO) », a-t-elle ajouté.
Afin d’atteindre les objectifs de cette stratégie, a-t-elle dit, il est impérieux de faire évoluer les mentalités des familles souvent réticentes à donner les organes de leur proche en état de mort encéphalique.
Elle a, également, appelé à la nécessité d’assurer une large diffusion de cette culture auprès des citoyens, d’autant qu’il existe un nombre important de personnes sur la liste d’attente dont 4000 sont candidats à la greffe rénale sur 9.500 qui souffrent d’insuffisance rénale.
« Les équipes médicales spécialisées ne sont parvenues à satisfaire que 30% des besoins des patients inscrits sur les listes d’attente », a-t-elle souligné.
Sur un total de 600 personnes décédées chaque année de mort encéphalique en Tunisie, 3 seulement font l’objet d’un prélèvement d’organe pour sauver la vie d’autres patients inscrits sur une longue liste d’attente, selon la directrice générale du Cnpto, Rafika Bardi.
Dix mille insuffisants rénaux sont actuellement mis sous dialyse. Entre 200 et 300 d’entre eux décèdent chaque année et 1.500 sont inscrits sur la liste d’attente pour la greffe d’un rein, d’après Bardi.
En 2016, le centre a réalisé 100 greffes rénales, 10 transplantations hépatiques et 435 greffes de cornée, selon sa directrice générale, Rafika Bardi.
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