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La presse | Tunisie | 12/10/2017
La faculté a développé des formations spécifiques de 3e cycle, ciblant les acteurs du systèmede santé, particulièrement ceux œuvrant en première ligne. La faculté de Médecine de Sousse compte actuellement sur ses bancs 2.360 étudiants dont 1.500 inscrits au premier et deuxième cycles des études médicales et 780 étudiants inscrits dans les différents programmes du 3e cycle dont les mastères et les Certificats d’Etudes Complémentaires (CEC).
A la rentrée universitaire 2017-2018, cette institution universitaire compte 482 enseignants dont 116 professeurs hospitalo-universitaires, 139 maîtres de conférences agrégés et 227 assistants hospitalo-universitaires.
Côté réformes et nouveautés, le professeur Ali Mtiraoui, doyen de la faculté de Médecine de Sousse, nous a indiqué que cette institution a acquis au fil des années beaucoup de maturité et a fait un développement considérable en matière d’innovation pédagogique, de rénovation de la qualité de l’enseignement et d’amélioration de la recherche scientifique. C’est ainsi que la recherche sur le système de santé et l’investigation des besoins de santé de la population ont constitué une préoccupation constante des enseignants de la faculté.
Les structures de recherche (2 centres, 4 labos, et une cinquantaine d’unités de recherche) en la matière en sont les témoins… Il a ajouté que la faculté a développé des formations spécifiques de 3e cycle (CEC et mastères), ciblant surtout les acteurs du système de santé, particulièrement ceux œuvrant en première ligne. Il a cité à titre d’exemple, le CEC de prévention des cancers, le mastère de médecine familiale et communautaire, le mastère dans le domaine de la qualité des soins et le management des services de santé.
Un centre de développement pédagogique, ayant comme mandat d’améliorer la qualité de l’enseignement, a vu le jour (projet financé par la Banque mondiale) afin d’améliorer qualitativement l’enseignement et de reconsidérer les objectifs, les méthodes utilisées et les résultats obtenus.
De même, a-t-il mentionné, un centre de simulation médicale a vu le jour cette année afin de perfectionner les gestes techniques des futurs médecins dans diverses situations cliniques et d’améliorer au maximum l’efficacité de leurs interventions surtout dans des situations d’urgence.
En outre, a-t-il indiqué, des mesures concrètes en matière de réforme des études médicales ont été engagées en vue d’adapter la formation médicale aux changements majeurs dans notre environnement et de répondre aux normes et aux recommandations internationales.
D’après la nouvelle réforme, les études médicales de base durent 6 ans. Elles comprennent un 1er cycle d’études médicales de 2 ans et un 2e cycle de 4 ans. L’étudiant entreprend par la suite un 3e cycle de 2 à 5 ans. Il aura à choisir entre deux filières : la formation spécifique en médecine familiale (2 ans) sanctionnée par le diplôme national de médecin de famille et la formation spécialisée de 4 à 5 ans, moyennant la réussite au concours d’admission, sanctionnée par le diplôme national de médecin spécialiste.
La faculté de Médecine de Sousse, a-t-il poursuivi, s’est engagée dans le consensus mondial sur la responsabilité sociale des facultés de Médecine et fait partie du groupe francophone qui réunit une trentaine de facultés dans ce domaine.
Auteur : Hichem BENZARTI
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