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La presse | Tunisie | 23/03/2017
Les médecins refusent l’arrestation systématique dans les rangs de leurs confrères après chaque erreur médicale. Les tractations se poursuivent entre l’Etat et les médecins pour désamorcer la crise qui ne fait que perdurer au sein de ce corps. Le président de la République a reçu, ce mardi, une délégation de la coordination des structures médicales privées. La rencontre a porté sur les différents problèmes que connaît le secteur.
Les tractations en cours n’ont pas empêché l’entame d’une grève générale du secteur de la Santé depuis hier et qui sera maintenue aujourd’hui. Cette grève générale a été décidée, rappelons-le, lors de l’Assemblée générale exceptionnelle qui a eu lieu à la Faculté de Médecine de Tunis le 14 mars dernier.
« On ne veut pas maintenir la pression sur le gouvernement mais notre action est portée beaucoup plus sur la sensibilisation des citoyens, des avocats, des juges et des autorités de tutelle à nos problèmes .Il faut trouver un cadre légal pour les médecins respectant la spécificité de ce métier », a déclaré Aymen Bettaieb, du comité fondateur de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins « On demande la libération du médecin anesthésiste, Slim Hamrouni et le technicien de santé Salah Abdellaoui qui sont toujours en état d’arrestation depuis plus de 40 jours malgré le rapport de l’expertise qui les a innocentés, ainsi que l’accélération de la publication de la loi sur la responsabilité médicale et les droits des patients », a-t-il ajouté .
En attendant, Aymen Bettaieb a insisté sur la nécessité de mettre en place des mesures provisoires pour qu’il n’y ait pas d’arrestation systématique dans les rangs des médecins après chaque erreur médicale. « En tant qu’interne et résident externe, on demande aussi l’accélération de la publication au JORT du statut juridique des internes et des résidents », a-t-il conclu.
S.D.
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