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La presse | Tunisie | 15/02/2007
 Organisées à l’initiative du service de chirurgie générale 
  «B» du CHU La Rabta, dirigé par le Pr Farouk Sebaï, 
  les 3es journées de carcinologie ont comporté des conférences, 
  une table ronde et une session de présentation-discussion de dossiers.
  Des interventions se rapportant aux particularités épidémiologiques 
  et cliniques, aux techniques d’exploration et données de l’imagerie 
  et de l’endoscopie, à la démarche diagnostique devant la 
  lésion kystique du pancréas… ont été présentées 
  par des conférenciers relevant de plusieurs services de chirurgie, en 
  l’occurrence ceux de La Rabta, Charles-Nicolle, Habib-Thameur, La Marsa 
  et Nabeul.
 Les cancers colorectaux et gastriques ont fait l’objet des journées 
  précédentes de carcinologie digestive. «Le choix de ce thème 
  s’explique par l’importance de la chirurgie pancréatique, 
  des variétés bénignes et malignes qui découlent 
  de la tumeur kystique du pancréas et des complications éventuelles 
  dues à un diagnostic tardif», explique le Pr Sebaï, initiateur 
  de ces journées.
  «Le but de cette journée est de clarifier le vécu de toutes 
  les équipes chirurgicales et des spécialistes concernés 
  par le sujet, outre une actualisation de la classification des tumeurs kystiques. 
  Il en ressort quatre variétés de tumeurs kystiques à entité 
  spécifique. Chaque expérience en chirurgie gastrique, qui est 
  une chirurgie complexe, est débattue durant ces journées dans 
  le but d’assurer une meilleure prise en charge des malades», poursuit-il.
L’apport du scanner, de l’IRM et d’autres techniques afin de détecter les lésions et d’orienter les traitements pour un résultat efficient ont constitué une bonne partie du programme de ces journées médicales et scientifiques. «Un diagnostic précoce pourrait éviter les complications vasculaires, biliaires et digestives des tumeurs kystiques du pancréas. Il faut agir en “phase utile” et surtout faire la part entre les tumeurs malignes et bénignes pour un meilleur pronostic», indique le Pr Balti, chef de service à l’hôpital des Forces de l’ordre de La Marsa.
F.RASSAA
Santé Maghreb en Tunisie
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