Le ministère de la Santé a rappelé, jeudi, que la création des pharmacies de vente en détail, sur la base des communes récemment créées, s’effectue conformément à un ensemble de mesures, dont notamment la prise en considération de la priorité sur la liste d’attente pour les nouvelles communes ou les délégations ne disposant pas de pharmacies.

Il souligne, dans un communiqué, que la liste d’attente sera respectée lors de l’implantation de pharmacies de jour dans de nouvelles communes relevant d’une délégation qui n’en dispose pas, précisant que le prioritaire sur la liste d’attente sera invité à compléter son dossier.
Le ministère exclut de ces mesures la création de pharmacies de nuit dans les nouvelles communes non issues d’anciennes municipalités, qui sont ainsi non soumises à la condition du numerus clausus (condition quantitative), et à la liste d’attente.

Il indique que la satisfaction des demandes des pharmaciens dépendra du parachèvement des dossiers et de la date d’envoi des demandes.

Droit d’inscription

Pour sa part, le bureau national du Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot) a exprimé, dans un communiqué publié jeudi, son rejet du traitement discriminatoire des officinaux « en les privant tous, et de façon systématique, du droit d’inscription sur les listes d’attente ».

Il a insisté sur le droit des officinaux de s’inscrire, autant que les pharmaciens des autres catégories, sur la liste d’une autre localité plus prometteuse, surtout que beaucoup parmi eux connaissent des situations de travail difficiles.

« Nous pensons que la solution qui consistera à éliminer de la liste tous les pharmaciens d’une catégorie donnée, sans discernement, est injuste et hasardeuse. En effet, il existe dans chaque catégorie de notre profession des confrères qui méritent de figurer sur la liste pour des raisons légitimes », insiste-t-il.