Premier congrès national de la profession, les 2,3 et 4 décembre prochain à Monastir. Avec une série de revendications versant toutes dans l’intérêt public, les opticiens et les opticiens optométristes se préparent à organiser leur premier congrès national. Sous la houlette de leur syndicat national, que préside M. Anis Fekih, leur rencontre est prévue pour les 2,3 et 4 décembre prochain à Monastir. Slogan retenu : « La santé visuelle est notre mission ».

En plus de l’assemblée générale du syndicat, au cours de laquelle les congressistes débattront des questions relatives à l’exercice de leur métier, ledit congrès prévoit des sessions scientifiques, un concours pour le choix des meilleurs projets de fin d’études et une cérémonie pour l’assermentation.
Conscients de leur apport décisif pour la santé visuelle des citoyens, lesdits professionnels ont orienté l’essentiel de leurs revendications vers cette noble cause. « Nous appelons à la lutte contre le commerce parallèle et les intrus dans notre domaine, et ce, dans l’intérêt de la santé du citoyen et à la nécessité de faire participer la profession dans la prise des décisions qui la concernent et la nécessité de renommer la filière universitaire », nous confie M. Kossay Haydar, coordinateur général du congrès.

Et d’ajouter que les professionnels réclament, par ailleurs, de renommer la filière universitaire de la licence appliquée qui veille sur la formation de leurs futurs confrères de la manière suivante : « Optique optométrie ». Une remise à niveau nécessaire à leur ouverture sur l’étranger aussi bien pour plus d’opportunités de travail que pour la poursuite de leurs études.

Notons que, selon le syndicat national des opticiens optométristes, la profession, qui est reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), compte 1120 membres dont la majorité sont de libres praticiens, 15 exerçant dans les hôpitaux et les cliniques privées, 52 dans les laboratoires de fabrication des lentilles médicales et 35 dans les pays du Golfe. Quant aux futurs professionnels, ils sont, aujourd’hui, au nombre de 12 étudiants.

F. ALLANI