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Revue de presse

Le CNEM fête son 21e anniversaire : « L’euthanasie et ses enjeux éthiques »

La presse | Tunisie | 23/11/2016

« Notre comité fête sa 21e année d’existence et les progrès en médecine renforcent notre devoir d’éthique », a annoncé, hier, lors d’un point de presse, Mme Hend Bouacha, présidente du Comité national d’éthique médicale. A l’occasion de la XXe Conférence annuelle du Cnem qui se déroulera samedi 26 novembre à Beït El Hikma à Carthage, Mme Hend Bouacha a rappelé le cadre de cette conférence-débat qui portera sur le sujet de « la fin de vie et ses enjeux éthiques », en présence de la ministre de la Santé, Mme Samira Merai.

Avec l’évocation d’axes majeurs posant les questions d’éthique sur l’allongement de la durée de vie, la médicalisation de la fin de vie et très brièvement, comme beaucoup s’y attendaient pourtant, sur l’euthanasie, plus connue sous l’appellation « suicide assisté » car en Tunisie, « le cadre législatif y afférent est absent », selon l’aveu des parties prenantes. « Il existe au sein de notre comité une section technique constituant la cheville ouvrière qui prépare les sujets de la conférence », tient à rappeler Mme Bouacha.

La présence de Habiba Ben Romdhane, membre du Cnem et représentante de la filière des droits de l’Homme, et Hinda Ltaïfi, journaliste, membre du comité pour le secteur de l’information, complète le trio représentatif.

Mme Bouacha a essentiellement présenté le Cnem, les conditions de sa création, sa mission à travers ses actions, l’impact des activités de réflexion. « Le Cnem est une instance consultative, sous la tutelle du ministère de la Santé. Il est composé de 28 membres dont un président désigné par le même ministère. Il a pour mission principale de donner son avis sur les problèmes moraux qui sont soulevés dans les domaines de la médecine, la biologie et la santé ainsi que de proposer des recommandations dans le but de concilier les progrès technologiques avec les normes éthiques et juridiques ».

En termes d’action et d’avis, le Cnem se targue d’avoir posé « des avis sur saisine ou autosaisine sur la procréation médicalement assistée, les problèmes éthiques et juridiques soulevés par le sida ou l’interruption médicale de la grossesse. »

Une confusion entre l’éthique et la morale est à éviter car « l’éthique représente la réflexion permanente, qui n’apporte aucune certitude » la distinguant profondément de la morale. Un exemple brièvement exposé par Mme Bouacha qui affirme que « les organes faisant souvent l’objet de dons ne devraient jamais faire l’objet de vente sinon un problème d’iniquité flagrante se posera avec la disparité entre les pauvres qui vendraient aux riches acheteurs. L’autonomie du donneur d’organe est également posée. Un seul pays, l’Iran, a légalisé la vente d’organes !».

Et de rappeler la dimension pluridisciplinaire du Comité national d’éthique, englobant outre la branche médicale, celles des activités de philosophie, sociologie, l’information, les droits de l’Homme, le Conseil islamique notamment. « Le volet sociologique sur la place du patient au sein de la famille, ou l’affaiblissement des liens familiaux mais encore le rôle de l’Islam sont à prendre en considération dans toute orientation médicale », confirme Mme Ben Romdhane.

Mme Bouacha ajoute que « l’affaire des stents périmés a suscité de houleux débats à vocation sanitaire » et conclut : « La Tunisie est précurseur et l’une des rares nations, avec le Liban depuis 2001, dans le monde arabo-musulman à adopter cette doctrine. »

Mohamed Salem KECHICHE

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