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La presse | Tunisie | 17/10/2016
Un nouveau service de maternité devrait être aménagé, vu la grande affluence enregistrée dans la zone. La plupart des unités de soins situées dans les zones rurales du gouvernorat de Kairouan manquent d’équipements, de personnel médical et d’ouvriers. En outre, la consultation se fait une seule fois par semaine et le médecin généraliste doit ausculter un grand nombre de patients qui passent toute la journée ou presque dans de longues files d’attente.
Le reste de la semaine, les infirmiers assurent les premiers soins, prennent la tension, font des injections ou contrôlent le diabète.
En cas de maladies graves, le malade doit chercher un moyen de transport pour se rendre au centre de santé de base du chef-lieu de la délégation ou à l’hôpital de Kairouan, ce qui occasionne beaucoup de dépenses.
Notons dans ce contexte que le calvaire des habitants de la localité de Khilwet Mouisset (délégation de Bouhajla) va prendre fin puisqu’un nouveau centre de santé de base réalisé pour une enveloppe de 150.000 D va être inauguré dans deux semaines.
Dotée d’équipements médicaux et techniques modernes, cette institution sanitaire permettra aux villageois de se faire soigner sans se déplacer.
Mais à l’hôpital local de Hajeb El Ayoun, situé à 75km de Kairouan, la maternité périphérique manque d’équipements, de lits et de personnel. Ainsi, en 2015, on y a enregistré 950 accouchements, dont 300 cas difficiles ont été transférés à l’hôpital de Kairouan dans une ambulance en mauvais état, ce qui comporte un grand risque pour la santé de la mère et de son bébé.
Notons que la délégation de Hajeb El Ayoun compte 37.000 habitants et que son hôpital reçoit des citoyens de certaines délégations proches, dont Nasrallah, Jelma, Aouled Haffouz et Siliana.
C’est pourquoi tous les citoyens ainsi que les responsables de l’hôpital de Hajeb El Ayoun souhaitent la création d’un service de maternité dans l’hôpital local qui puisse répondre à la forte fréquentation et à la surcharge constatée au sein de l’actuelle maternité, vétuste et exiguë.
Fatma Zaghouani
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