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La presse | Tunisie | 30/06/2016
Il y a quelques mois, en procédant à un contrôle classique des bulletins de remboursement d’actes d’exploration cardiaque, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) s’est rendu compte qu’une dizaine de patients se sont fait poser des stents cardiaques périmés sans qu’ils le sachent. Manque de conscience professionnelle, négligence médicale ou affaire d’escroquerie ? La CNAM a directement informé les services d’inspection du ministère de la Santé qui a saisi le dossier et engagé une enquête pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Aujourd’hui, le ministère poursuit l’enquête pour identifier les responsables de cette bavure médicale. Tous les patients qui se sont fait poser des stents dont la date de péremption est dépassée ont fait l’objet d’un contrôle médical pour savoir si ces « ressorts », qui servent à dilater les artères coronaires durcies ou partiellement obstruées pour faciliter la circulation sanguine, n’ont pas eu d’impact sur leur état de santé. «D’après les premiers éléments de l’enquête, c’est dans une clinique privée dans le Grand-Tunis que ces stents cardiaques dont la date limite est dépassée ont été utilisés, a souligné le Dr Taha Zine El Abidine, inspecteur général à la direction de l’inspection générale au ministère de la Santé. Pour l’heure, l’enquête se poursuit.
Les patients qui se sont fait poser ces stents souffrent de problèmes cardiaques. Il faut comprendre que ce dispositif est implanté à froid chez des malades dont les vaisseaux sont thrombosés. Nous n’avons pas observé d’aggravation de l’état de santé chez les patients qui ont subi cette intervention opératoire généralement effectuée à froid. C’est suite à la demande de la Cnam que nous avons diligenté une enquête suite à laquelle nous prendrons les mesures nécessaires». Il y a lieu de souligner que le ministère de tutelle a déposé une plainte auprès du Conseil national de l’ordre des médecins de Tunisie et a saisi le procureur de la République.
I.H.
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