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Revue de presse

Epidémie Zika : le plan d’action est prêt !

La presse | Tunisie | 08/02/2016

L’ONMNE vient d’élaborer un plan de riposte et de prévention contre l’introduction du virus Zika en Tunisie, bien que les risques soient quasi nuls.
Après le H1N1, le corona virus et l’Ébola, c’est au tour de Zika d’intriguer la communauté internationale. Ce flavivirus émergent a commencé à proliférer en Amérique du sud en mai 2015 pour toucher, aujourd’hui, plus de 20 pays de ce continent. Cette épidémie confirmée a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclarer, le 1er février 2016, la propagation de Zika comme un problème de santé publique internationale.

En Tunisie, l’Observatoire National des Maladies Nouvelles et Emergentes (ONMNE) vient d’élaborer un plan de riposte et de prévention du virus Zika en Tunisie, lequel a été publié sur le site web de l’observatoire. Ce plan définit les mesures de précaution et de prévention à prendre aussi bien par les institutions concernées que par le public afin de réduire le risque pourtant quasi nul de l’introduction de Zika dans notre territoire, minimiser le risque de transmission du virus des visiteurs étrangers vers les Tunisiens et d’éviter de potentielles complications via un diagnostic et un traitement symptomatique temps.

Qu’est-ce que Zika ?

Zika est un flavivirus émergent, transmissible à l’homme à travers les piqûres des moustiques du genre dit « Aedes », notamment les moustiques « aedes aegypti » et « aedes albopictus ». Ces deux catégories de moustiques ne font pas partie de la biodiversité autochtone et n’ont pas été identifiés en Tunisie. Cela dit, mieux vaut anticiper sur l’épidémie et se conformer aux consignes de l’OMS. L’observatoire souligne l’aspect transmissible, et non contagieux, du virus. Certes, la maladie est asymptomatique dans 70 à 80% des cas. Toutefois, plusieurs symptômes peuvent apparaître dans certains cas ; des symptômes assez gênants qui laissent deviner une infection, le plus souvent, bénigne. En effet, la personne atteinte de Zika risque de présenter un exanthème maculo-papuleux. Ce dernier consiste en une éruption cutanée, présentant des lésions qui peuvent atteindre les muqueuses. L’exanthème maculo-papuleux peut s’accompagner de fièvre, de démangeaisons, d’une sensation de fatigue, de douleurs musculaires et articulaires. Autres symptômes du virus : les conjonctivites et douleurs rétro-orbitaires.

Bien que gênants, ces symptômes disparaissent normalement au bout d’une semaine tout au plus. En revanche, certaines complications peuvent avoir des conséquences fâcheuses. C’est le cas, pour les femmes enceintes atteintes du virus, du risque de microcéphalies ou anomalies du développement cérébral ultra-utérin chez les fœtus.

Ni vaccin ni traitement spécifique !

Il est important de souligner que, jusqu’à nos jours, aucun traitement spécifique susceptible de traiter le virus et aucun vaccin à même de le prévenir n’ont été trouvés. Seule l’administration d’antalgiques comme le paracétamol et le repos sont recommandés dans le cas d’une atteinte par le virus. Encore faut-il préciser que les anti-inflammatoires et l’acide acétylsalicylique sont contre-indiqués dans le cas d’une éventuelle transmission du virus.

Lutte anti-moustique et veille épidémiologique

Le plan de riposte et de prévention contre le risque d’introduction du virus Zika en Tunisie établit une série de recommandations adressées aussi bien au public qu’aux institutions concernées. Ce plan s’articule autour de deux volets principaux : la lutte anti-moustique et la veille épidémiologique.
Dans le premier cas, l’observatoire recommande de réduire les gîtes larvaires, notamment les eaux stagnantes, et de recourir au traitement anti-larvaire en cas de nécessité.

Certes, l’OMS n’a pas interdit les voyages vers les pays endémiques. Cela dit, il convient, pour les éventuels visiteurs des pays touchés, de prendre certaines précautions. Il leur est recommandé, en effet, de porter des vêtements clairs, couvrant le corps et les membres, de les imprégner de produits anti-moustiques spécialisés. Il convient aussi de mettre en place des répulsifs de moustique dans le lieu de résidence, dont les moustiquaires, les diffuseurs de répulsifs, et de veiller à la protection des enfants.

S’agissant des femmes enceintes qui comptent se rendre dans les pays endémiques, elles ont intérêt à reporter leur voyage ou, en cas d’extrême urgence, prendre l’avis de leurs médecins.

Bien que le risque d’introduction du virus Zika soit quasi nul, l’Onmne recommande aux parties concernées de prendre des mesures sécuritaires, sanitaires et de surveillance, dont le renforcement de la surveillance sanitaire afin d’intercepter, à temps, les éventuels cas soupçonnés. L’observatoire insiste sur l’impératif de désinsectiser les aéronefs, les aéroports et de surveiller les gîtes larvaires. Les parties concernées sont appelées à établir une cartographie vectorielle pour mieux ajuster les actions anti-vectorielles. Il convient, aussi, de miser sur la vulgarisation de l’information tant au profit du public qu’au profit des professionnels de la santé. L’observatoire appelle, en outre, au renforcement des capacités permettant de mieux diagnostiquer le virus, et ce, via la création d’un labo P3.

L’observatoire recommande, aussi, de signaler tout cas suspect au ministère de la santé, à l’Onmne ainsi qu’au au centre des opérations stratégiques sur la santé (SHOC Room).

D.B.S

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