La Tunisie célèbre, chaque 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le sida. Hier, le ministère de la santé a organisé une journée de sensibilisation, à Tunis, plus précisément à la gare de « Barcelone ». D’autres journées de sensibilisation dans d’autres régions, Sousse, Sfax, Béja, Bizerte, sont aussi au programme.

Ces journées sont organisées en collaboration avec le Croissant-Rouge tunisien et les directions de la santé régionale. La Journée mondiale du sida, qui a eu lieu hier, était une occasion pour sensibiliser le public sur la gravité de ce virus, les moyens de s’en protéger et traiter cette maladie. Cette année, la journée a été placée sur le thème « Les centres de dépistages gratuits et ouverts pour tous ».

Cette initiative a permis à ceux qui le désirent de faire un dépistage gratuit et de se faire soigner pour les personnes porteuses du virus, afin d’éviter la contamination. Cette manifestation montre aussi le rôle important que jouent les médias pour sensibiliser le citoyen, l’informer sur cette maladie qui a tué des milliers de personnes dans le monde.

L’organisme des Nations unies a lancé un programme pour la mise en place de nouvelles stratégies qui s’articulent autour de nouveaux objectifs relatifs au dépistage et aux traitements. L’une d’elles s’étale sur 5 ans, à savoir de 2016 jusqu’à 2021 et a pour slogan « Aujourd’hui, il est temps de réagir, prendre des décisions et affronter cette maladie ».

Les Nations unies œuvrent pour limiter la propagation de la maladie dans le monde, bien qu’il n’existe toujours pas un remède définitif pour éradiquer le virus. L’un des objectifs ciblés est d’éviter à peu près la contamination potentielle de 28 millions de personnes à travers le monde dans les années à venir et 21 millions de décès qui peuvent survenir suite à l’affaiblissement du système immunitaire qui rend très vulnérables les personnes porteuses du virus.
Sur le plan national, la Tunisie a misé sur l’efficacité des centres de sensibilisation, le dépistage et la gratuité. Depuis 2009, 25 centres d’orientation ont été créés dans 20 gouvernorats. Il s’agit essentiellement de cellules d’écoute, d’orientation et de soutien.

La société civile et les associations jouent également un rôle important dans l’accompagnement psychologique des malades porteurs du VIH.

H. SAYAD