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Revue de presse

La prévention du handicap infantile est une priorité

La presse | Tunisie | 11/01/2007

La Tunisie œuvre activement afin de promouvoir l’insertion des personnes porteuses de handicap dans la vie socioéconomique. Certes, il s’agit d’un pas important traduisant le souci de l’Etat vis-à-vis du handicap en tant que fléau susceptible de ralentir le cours du développement d’une société. Cependant, le pas le plus important consiste en la prévention du handicap sous ses diverses formes et la protection des nouvelles et surtout des futures générations contre les facteurs de risques.

Depuis plus d’une décennie, la prévention contre les handicaps figure parmi les points stratégiques du secteur sanitaire. Pour atteindre les objectifs préétablis, la Tunisie a mis en place deux plans principaux, complémentaires et simultanés. Il s’agit, en effet, d’initier la société à un comportement sanitaire responsable grâce, notamment, à un travail basé sur l’information, la sensibilisation et l’orientation.

D’autre part, l’Etat a mis en place les mécanismes indispensables permettant au couple mère –enfant de bénéficier d’un bon encadrement médical ainsi que des soins afin qu’ils échappent aux problèmes de santé, notamment au handicap, l’un des problèmes dont les séquelles influencent lourdement la vie, d’abord, de l’enfant, puis de la mère mais aussi de l’ensemble de la société.

Selon les chiffres fournis par l’administration de la protection de santé de base, relevant du ministère de la Santé publique, le taux de handicap concerne actuellement 1,5% de la population tunisienne, soit 151 mille personnes.
Bien que les études portant sur la situation du handicap en tant que réalité sanitaire se comptent sur les doigts d’une main, il est du moins certain que l’aspect héréditaire constitue l’une des causes du handicap en Tunisie. En effet, l’anémie héréditaire touche entre 1,5 et 10,4% de la population. Les maladies métaboliques comptent un cas sur 4.000 naissances. Quant au handicap moteur héréditaire, il touche entre 17 et 38 personnes sur un ensemble de 100 mille habitants.

Faire face au handicap héréditaire

Pour minimiser les risques de handicap héréditaire, les institutions de santé maternelle et infantile mettent à l’application une stratégie progressive conçue à cet effet.
En 1990, le programme national de la sécurité de la mère et de l’enfant a vu le jour. Ce programme tend à l’amélioration du contrôle sanitaire et médical de la mère et de l’enfant et ce, durant la grossesse, pendant et après la naissance, grâce à un contrôle rigoureux. Ce programme vise, en outre, le diagnostic précoce, parfois même, prénatal des maladies.

Cinq ans après, la réforme du secteur s’avère encore plus anticipative puisqu’elle met le doigt sur l’une des sources essentielles du handicap héréditaire qu’est le mariage consanguin. Pour ce, la prévention commence déjà avant le mariage. La visite médicale prénuptiale est depuis 1995 incontournable. Son contenu a même été révisé afin qu’il contribue à une meilleure information sur les maladies héréditaires et celles dues au mariage consanguin.

Par ailleurs, d’autres programmes de prévention conçus pour la protection de la santé infantile, tel que le programme de lutte contre la diarrhée, le programme de contrôle du développement, mais aussi la lutte contre les inflammations respiratoires aiguës, la vaccination, dont le taux de couverture dépasse les 90%.

Notons qu’il est toujours possible d’atténuer remarquablement le risque d’avoir un enfant porteur de handicap en évitant les mariages consanguins qui demeurent tout de même élevés avec un taux important évalué entre 32,9 et 49 %.
Toujours dans la même perspective de développement du secteur de la santé maternelle et infantile, et plus précisément depuis 1999, il a été procédé à l’intégration de tous ces programmes sanitaires dans une stratégie-mère, axée sur la protection intégrale de la santé de la mère et de l’enfant.

Encore faut-il souligner que la santé de l’enfant jouit d’un intérêt particulier. En effet, le souci de parfaire l’encadrement et le soin des enfants est d’autant focalisé sur la prévention des maladies et du handicap que sur les soins de base, relatifs aux maladies les plus fréquentes chez cette catégorie d’âge, l’objectif étant de garantir à l’enfant un développement psychomoteur et sensoriel adéquat.

La médecine scolaire et le diagnostic précoce

Il est à noter que la Tunisie figure parmi les premiers pays ayant répondu positivement à l’appel du Bureau régional de l’Est méditerranéen, daté de 2003, et qui invite à l’élaboration d’une documentation portant sur la politique nationale sur l’enfance. Le rapport tunisien est parti des données pour établir une analyse axée sur la situation de la santé infantile pour la tranche d’âge inférieure à cinq ans; une analyse à même de d’évaluer la politique de santé actuelle, d’examiner les problématiques et d’y apporter les solutions.

Afin que l’encadrement médical et sanitaire puisse accompagner l’enfant dans son parcours vital, la médecine scolaire et universitaire se veut un programme parallèle et complémentaire qui contribue au diagnostic précoce des maladies, acquises soient-elles ou de naissance, ainsi qu’à la protection et l’orientation des enfants puis des jeunes grâce à la diffusion de la culture sanitaire.

Relever le défi relatif à l’amélioration de la santé maternelle et infantile demeure l’une des priorités de la Tunisie de demain. Enregistrer 100% des naissances contrôlées et assistées par un cadre médical qualifié et baisser le taux de mortalité infantile jusqu’à 15 pour mille : tels sont les deux objectifs majeurs qui vont de pair avec la protection de la santé infantile et la prévention du handicap chez l’enfant. L’infrastructure médicale, concernant le couple mère-enfant, ne cesse de se multiplier par le biais des services régionaux de la santé maternelle et infantile mis en place ainsi que par la consolidation des services de maternité, d’accouchement, et de réanimation et de diagnostic précoce. La maturité de la société tunisienne d’une manière générale et de la mère tunisienne plus précisément est favorable à la mise en application de tous ces programmes.

D. BEN SALEM

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