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La presse | Tunisie | 18/03/2015
Saïd Aydi rencontre, demain, les représentants de l’association « SOS hépatites ». L’association « SOS hépatites » a organisé, hier, devant le ministère de la Santé, un sit-in pour protester contre la non-disponibilité du traitement de l’hépatite C en Tunisie. Kaïs Ben Ahmed, coordinateur général de l’association, a expliqué à l’agence TAP que le traitement de l’hépatite C n’est pas disponible en Tunisie, malgré l’existence, a-t-il dit, de 149 mille malades selon des sources au ministère de la Santé.
Ben Ahmed a indiqué qu’une réunion entre des représentants de l’association et le ministre de la Santé, Saïd Aydi, est prévu demain.
« SOS hépatites » est une association qui s’occupe de la prévention, l’information, la solidarité avec les malades de l’hépatite et leur défense. Elle compte, selon Ben Ahmed, 1.600 adhérents.
Contactée par l’agence TAP, docteur Habiba Mamlouk, responsable du programme national de lutte contre l’hépatite, relevant de la direction des soins de base, a affirmé que le traitement est disponible pour les personnes indigentes et pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).
Elle a, également, précisé que le ministère fournit le traitement de l’hépatite C aux malades n’ayant pas de couverture sociale, expliquant que c’est un Comité médical national qui décide des malades devant bénéficier de ce traitement.
Quand au nombre des malades, elle a démenti le chiffre présenté par Ben Ahmed, affirmant que la prévalence en Tunisie est d’environ 0,03% de la population.
Une enquête nationale est, actuellement, en cours pour connaître le nombre exact des malades atteints des différents types d’hépatite, a-t-elle dit.
L’enquête sera achevée en septembre 2015 selon Mamlouk.
Dépistage systématique du VIH
D’autre part, l’évaluation de la première phase de mise en place de la nouvelle stratégie de prévention de la transmission du VIH-Sida de la mère à l’enfant (PTME) a fait l’objet d’un atelier technique organisé, hier à Tunis, à l’initiative de la direction des soins de santé de base du ministère de la Santé avec le soutien du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Cette nouvelle stratégie mise en œuvre, comme première étape, dans les régions de Ben Arous, Ariana, La Manouba, Monastir, Sfax, Sousse et Tunis, consiste à améliorer le niveau d’accès aux services de prévention, au traitement, au soutien et à la prise en charge des femmes séropositives. Elle vise, également, à renforcer la collaboration entre les différents programmes nationaux de périnatalité et de lutte contre le sida, d’une part, et les acteurs de terrain, d’autre part, pour une meilleure adaptation des actions en vue de garantir l’atteinte de l’objectif de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.
Basé essentiellement sur le dépistage systématique du VIH chez toutes les femmes enceintes à l’occasion des consultations et visites prénatales, ce programme sera étendu dans une seconde étape à l’ensemble des régions du pays.
Saïd Aydi a souligné, à l’ouverture de cette rencontre, la nécessité de poursuivre les efforts de lutte contre le sida en veillant au respect de certains principes directeurs, dont notamment la non-discrimination et la non-exclusion des personnes dépistées positives, l’éducation sanitaire sans jugements de valeur et le respect de l’éthique et de la confidentialité.
Il est à noter que la Tunisie enregistre, chaque année, quatre à cinq cas d’infection par le VIH chez les nouveau-nés de mères séropositives.
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