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Revue de presse

La recherche médicale en Tunisie : Un passé glorieux et un avenir prometteur

La presse | Tunisie | 31/12/2006

Dotée d’une infrastructure médicale de pointe et de compétences médicales et paramédicales de très haut niveau, la médecine tunisienne est actuellement considérée parmi les plus performantes dans le monde. L’histoire de la médecine en Tunisie a été, par ailleurs, jalonnée par de nombreux succès qui ont contribué à son rayonnement international.

En effet, la pratique de la médecine en Tunisie n’a cessé d’évoluer depuis la fin du Xe siècle, l’époque du très célèbre médecin Ahmed Ibn Al Jazzar, qui a joué un grand rôle dans la diffusion des sciences médicales et qui a pu asseoir une véritable école de médecine tunisienne.

D’autres noms d’éminents médecins ont marqué l’histoire de la médecine le long des siècles, comme les membres de la dynastie médicale Esseqilly, avec notamment Mohamed et Ibrahim Esseqilly (XIIIe siècle) et plus tard Charles Nicolle, ancien directeur de l’Institut Pasteur de Tunis et prix Nobel de médecine en 1928, puis Ernest Conseil, Etienne Burnet et Etienne Gobert, principaux animateurs de la recherche clinique et biomédicale et qui réalisèrent d’importants travaux sur les maladies «méditerranéennes».

Dès l’Indépendance, et grâce à l’installation de la première politique de recherche scientifique et technique, et surtout grâce à la création, depuis le Changement, du système national de la recherche et de l’innovation technologique, la pratique de la médecine et de la recherche médicale a pris un élan considérable qui a permis de placer la Tunisie au rang des pays occidentaux avec un rayonnement international incontestable.

En effet, durant ces deux dernières décennies, notre pays a accompli des progrès considérables dans les domaines de la santé et de la recherche scientifique. Ces progrès ont valu à la Tunisie d’être un pays qui exporte le savoir-faire dans le domaine des sciences médicales, et non pas seulement un pays qui en consomme.

Cette réussite est la consécration des énormes efforts fournis par tous les acteurs du développement, notamment les ministères de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, de la Santé publique et de l’Enseignement supérieur qui, grâce aux directives bienveillantes de Monsieur le Président de la République, ont fait de la recherche un des axes prioritaires, essentiellement dans les domaines de la santé, de la biotechnologie et de l’agroalimentaire.

La santé occupe, incontestablement, une place centrale dans les actions gouvernementales, puisque le budget réservé à la recherche médicale représente 25% du budget alloué à l’ensemble des unités et laboratoires de recherche et environ 18% de la part des ressources nationales consenties à la recherche scientifique et technologique.

Actuellement, de nombreuses équipes médicales mènent leurs activités dans les structures de recherche créées au sein des établissements d’enseignement supérieur (facultés de médecine et autres) et de santé (Institut Pasteur, Institut de neurologie, Institut d’ophtalmologie, Institut de l’enfance, hôpitaux universitaires, etc.); certaines d’entre elles sont gérées par la direction de la recherche médicale du ministère de la Santé publique (créée en 2000). D’autres équipes collaborent dans les centres de recherche et les technopôles pour la réalisation de projets sur des sujets prioritaires.

Les travaux de toutes ces équipes de recherche, composées de médecins, de pharmaciens, de biologistes, d’ingénieurs biomédicaux, d’étudiants chercheurs et d’autres professionnels de la santé, ont contribué à la compréhension des mécanismes physiopathologiques de certaines maladies et à l’application des nouvelles connaissances à la recherche clinique, améliorant par conséquent certaines méthodes diagnostiques et prestations de soins et/ou de prévention.

Des avancées considérables ont, ainsi, été réalisées dans certains domaines, comme la génétique, la neurologie, les maladies infectieuses, les vaccins et d’autres domaines de la médecine. Le laborieux travail effectué par les équipes de recherche multidisciplinaires a fait, par ailleurs, nettement progresser le nombre de publications annuelles, à l’échelle nationale et internationale, et a permis la mise en place d’une technologie de pointe, aussi bien en biologie et en biotechnologie qu’en médecine clinique.

La dynamique créée ces dernières années par la structuration de l’activité de recherche a été, par ailleurs, à l’origine de la création de nouvelles associations de recherche qui sont un acteur incontournable du progrès médical. Ces associations de recherche se sont données pour ambition de contribuer au développement et à la promotion de la recherche biomédicale. C’est le cas de l’Association de développement et de la recherche en médecine (Adremed), créée en 2005 à la faculté de Médecine de Sfax, et l’Association tunisienne de la promotion de la recherche en santé (Atupres), créée à Tunis.

Les activités de ces associations sont orientées vers la création d’occasions de rencontres et de discussions entre les chercheurs œuvrant dans le domaine de la santé, leur offrant ainsi l’opportunité de se concerter sur les sujets d’intérêt commun, en vue d’établir des collaborations pouvant aboutir à des résultats innovants.

Ces associations sont appelées à s’impliquer davantage dans le mouvement de développement de la recherche médicale, en participant activement à des actions destinées à promouvoir la culture de la recherche médicale chez les étudiants en médecine et à orienter les équipes de recherche vers les sujets prioritaires, en faisant la lumière sur de nouveaux champs de recherche porteurs d’espoir.

Malgré le remarquable élan d’évolutivité et l’essor que connaît la recherche scientifique dans notre pays, des efforts supplémentaires et de nouvelles mesures gouvernementales d’encouragement et de promotion de la recherche médicale et de la biotechnologie de la santé sont nécessaires pour renforcer davantage les moyens humains et matériels du réseau national de la recherche.

En effet, c’est par l’accroissement des ressources financières et l’application de bonnes pratiques de financement de programmes de recherche innovants et fédérés et c’est par la multiplication des structures de recherche dans les établissements universitaires et hospitaliers et la préservation du statut de l’hôpital public comme référence dans les domaines des soins, de l’encadrement et de la recherche, que le paysage de la recherche médicale peut aspirer à l’émergence de grands pôles de compétitivité. Ceux-ci auront pour mission la création de nouvelles connaissances et leur application en vue d’apporter des contributions supplémentaires dans l’amélioration de la santé de la population, en proposant de nouvelles méthodes de diagnostic et thérapeutiques, comme les thérapies ciblées et les thérapies génique et cellulaire.

De même, la consolidation du rôle des associations scientifiques et des sociétés savantes ainsi que la réforme de l’enseignement médical, le développement de la documentation et la diffusion des connaissances sur les problèmes de santé à travers les espaces virtuels offerts par l’Internet ouvriront également des perspectives nouvelles devant les compétences scientifiques tunisiennes.

L’implication des compétences scientifiques résidentes ou établies à l’étranger et le renforcement du partenariat avec les réseaux de recherche scientifique étrangers permettront, par ailleurs, de garantir le transfert des technologies et d’améliorer le rendement quantitatif et qualitatif du système national de la recherche ; ce qui favorisera l’internationalisation des activités de recherche dans le domaine de la santé et dans tous les autres domaines.

D’ailleurs, pour accélérer ce processus de dynamisation de l’activité de recherche scientifique, de nombreuses mesures sont déjà en cours d’application, comme celle de la révision de la loi d’orientation sur la recherche scientifique de 1996, décidée récemment par le Chef de l’Etat et qui vise à créer un nouveau régime juridique des établissements publics de recherche à caractère scientifique et technologique.

Ce projet de loi a pour objectif de conférer davantage de souplesse à la gestion des établissements publics de recherche scientifique et d’améliorer le rendement des structures de recherche relevant des établissements hospitaliers.
L’ensemble de ces mesures va certainement dynamiser davantage la recherche scientifique et médicale dans notre pays et favoriser l’émergence de pôles de recherche forts et très compétitifs.

En conclusion, la Tunisie a pris très tôt conscience du rôle fondamental de la recherche scientifique et médicale dans le développement global et durable. Elle a apporté tout au long de son histoire une contribution efficace dans l’effort mondial de développement de la médecine. Elle est donc bien placée pour faire face aux défis du XXIe siècle et pour rejoindre les pays les plus avancés en matière de recherche scientifique et médicale.

Leïla Ammar-Keskès (Faculté de Médecine de Sfax)

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