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La presse | Tunisie | 02/01/2015
Les habitants, mécontents, dénoncent le mauvais état de l’unique hôpital régional de Kébili et exigent une intervention immédiate. Le secteur de la santé fonctionne bien mal dans le gouvernorat de Kébili, face au manque d’infrastructures, d’équipements médicaux et de cadres spécialisés. Les habitants de la région sont contraints de se déplacer vers les gouvernorats limitrophes ou les centres hospitalo-universitaires pour se soigner.
Plusieurs habitants de la région se sont dits mécontents du manque flagrant en équipements et disciplines médicaux aussi bien dans le public que dans le privé, en plus du long délai d’attente de rendez-vous.
Ils ont, également, dénoncé le mauvais état de l’unique hôpital régional de Kébili qui, ont-ils estimé, « exige une intervention immédiate pour garantir toutes les prestations médicales nécessaires aux patients ».
« Le manque flagrant en médecine de spécialité et l’intention affichée du radiologue, du gastro-entérologue et du gynécologue-obstétricien de quitter l’hôpital risquent d’envenimer la situation », a regretté Lassaâd Blidaoui, membre du syndicat des cadres paramédicaux à l’hôpital régional de Kébili.
Long délai d’attente
Le long délai d’attente, a-t-il expliqué, est justifié par la forte pression exercée sur certaines spécialistes qui manquent de personnel, faisant état, à ce propos, de la présence d’un seul médecin spécialiste pour chaque discipline médicale, notamment l’ophtalmologie et la cardiologie vasculaire.
Il a, également, attiré l’attention que le laboratoire d’analyse de l’hôpital est dépourvu de tous les équipements nécessaires pour effectuer toutes les analyses médicales, ce qui contraint les malades à les subir dans des laboratoires privés.
Contactée par la correspondante de l’agence TAP dans la région, la directrice régionale de la santé, Mounira Ben Nasr, n’a pas nié la défaillance du système médico-sanitaire dans la région, faisant remarquer qu’en dépit des efforts déployés après la révolution, l’intervention de l’Etat dans ce domaine demeure en deçà des attentes et devrait être renforcée, notamment en termes d’équipements et de personnel spécialisé.
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