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La presse | Tunisie | 16/12/2014
L’association tunisienne des insuffisants rénaux l’ATIR organise, le 18 décembre 2014, devant du siège de la CNAM à Mont Plaisir à partir de 9h30 un sit-in en guise de protestation contre la passivité des parties concernées face à l’augmentation de la tarification relative aux séances de dialyse dans les cliniques privées. La chambre syndicale nationale des cliniques privées de dialyse a décidé de recourir à la tarification syndicale des séances de dialyse. Une mesure drastique et nécessaire, selon le Dr. Tarek Enneifer, président de la chambre syndicale.
Depuis plus de trente ans, la tarification des séances de dialyse n’a point été révisée alors que le coût de la séance, lui, ne cesse de suivre une courbe croissante. « Nous nous trouvons dans l’incapacité de subvenir aux charges relatives aux prestations de dialyse. Les autorités ne font que nous assommer de promesses non tenues. Nous n’avons d’autres choix que d’appliquer la tarification syndicale, sinon rendre la bouse et fermer toutes les cliniques privées », explique le Dr. Enneifer.
Rappelons que la CNAM avait élaboré une étude sur la révision de la tarification ; une étude qui a été contestée et refusée par l’UGTT.
Aujourd’hui, la vie de 6000 insuffisants rénaux est en danger. Ces malades sont dans l’incapacité financière à payer la différence exigée, désormais par les patients. « La tarification syndicale se situe à 150dt pour la séance. La CNAM prend en charge plus de 80dt, ce qui pousse les patients à payer une différence qui atteint les 800dt par mois, ce qui est impossible. D’autant plus que 70% des insuffisants sont au seuil de la pauvreté. Une telle décision met leurs vies en péril. Ils risquent de mourir à défaut de soins », souligne M. Ridha Hmila, président de l’ATIR.
Le sit-in aura donc pour finalité de rappeler les responsables leurs engagements et les inciter à prendre les décisions salvatrices et équitables.
D.B.S
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