Ce genre d’action peut-il sensibiliser les citoyens à mieux observer le diabète ?
Absolument. Cela a un impact important pour influencer et surtout pour sensibiliser les gens. J’aurais souhaité avoir une couverture médiatique avant l’évènement pour qu’il puisse avoir une dimension plus importante.

En tant que dermatologue, en quoi votre spécialité peut avoir un lien avec le diabète ?

Il y a un lien plus que filial. Parce que les complications cutanées des diabètes sont plus que visibles et il suffit de mentionner à cet effet rien que les amputations des orteils et d’autres membres et qui sont tout à fait possibles à prévenir moyennant tout simplement un contrôle régulier. Donc, on gagne beaucoup sur le plan soin, sur le plan appareillage et sur le plan fonctionnalité des patients.

Y a-t-il d’autres spécialités concernées par le diabète ?

Il y a l’ophtalmologie, la néphrologie, la médecine dentaire… Un diabétique peut facilement perdre la vue et devenir handicapé toute sa vie. Au fait, le diabète est au carrefour de toutes les pathologies. Il peut vous amener tout et peut vous mener vers tout. Car, lorsqu’on voit qu’au minimum le 1/5e de la population tunisienne en est atteint, c’est qu’il s’agit d’une vraie catastrophe. C’est un produit qui ne doit pas être compensé. Il y a aussi une culture à changer. Car, une fois ce produit est non compensé, les prix des gâteaux et d’autres sucreries vont grimper et peut-être dissuader ainsi les consommateurs.

Auteur : Propos recueillis par C.B.N.