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La presse | Tunisie | 08/12/2006
Ce congrès, qui a démarré hier à Tunis, et se poursuivra aujourd’hui 8 décembre et demain 9 décembre, s’avère un rendez-vous annuel de haut niveau, notamment pour les médecins, résidents, les laboratoires pharmaceutiques, ainsi que les sociétés spécialisées dans le matériel paramédical relatif au domaine cardiovasculaire.
PréSIDAnt l’ouverture des travaux de ce congrès, M. Mohamed Ridha Kechrid, ministre de la Santé publique, a salué l’effort fourni par la Société de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire dans la promotion de cette spécialité. Il a également mis en exergue la contribution des médecins cardiologues et des chirurgiens cardiovasculaires dans le développement de la médecine en Tunisie. « Je me dois de saluer leur dévouement, le zèle et la volonté de se mettre toujours au diapason des progrès et innovations que ne cesse d’enregistrer leur spécialité», déclare le ministre.
Il a par ailleurs agréé l’idée d’un prix
pour la recherche dans le domaine de la cardiologie que les laboratoires «Saief»
ont instauré.
De son côté, M. Mohamed Gueddiche, président d’honneur
du congrès, a mis en exergue le développement que connaît
la médecine en Tunisie. Il a invité le corps médical à
fournir plus d’efforts afin d’être toujours au diapason des
nouveautés du domaine, soulignant dans le même contexte le souci
du Président Ben Ali de hisser le secteur sanitaire aux plus hauts niveaux
d’efficience et de compétence.
Cette année, le congrès met à la disposition des spécialistes et des futurs cardiologues une large palette d’informations traitant des thèmes relatifs à la cardiologie et à la chirurgie cardiovasculaire. Notons le traitement par cathétérisme interventionnel des maladies valvulaires ; les nouvelles techniques chirurgicales de certaines malformations cardiaques; mais aussi des nouveautés en insuffisance cardiaque et en rythmologie. Le congrès a permis, par ailleurs, de faire le point sur les techniques de cardiologie interventionnelle dans la cardiopathie ischémique.
D’un autre côté axé sur la pédagogie, ce congrès met à la disposition des futurs spécialistes tunisiens 20 conférences intéressantes, données par des professeurs confirmés, tunisiens et étrangers. Nous citons Pr Vahanian, Pr Leernhardt, et Pr Maho de France, Pr Franken de Belgique et Pr Nibouche d’Algérie. Il est à noter que 300 spécialistes ont pris part à cette rencontre.
M. Habib Haouala, Pr en cardiologie et président de la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire, a indiqué que depuis 26 ans, le congrès permet de vulgariser des nouveautés techniques du domaine encore sous examen dans les pays occidentaux. Les spécialistes traitent ainsi de la possibilité de les introduire en Tunisie.
En cette première journée du congrès, il a été
question de traiter de trois thèmes principaux, notamment les valvulopathies,
les cardiopathies congénitales et l’insuffisance cardiaque.
Durant la première séance, les professeurs ont évoqué
plusieurs points relatifs au problème de la valvulopathie. Pr Abdelfateh
Abid, chirurgien cardiovasculaire, indique qu’il y a deux types de valvulopathies.
« Il y a les valvulopathies acquises et les valvulopathies congénitales.
En Tunisie, les valvulopathies acquises se manifestent sous formes de rhumatisme
articulaire aigu ou de cardiopathie coronaire. Ces dernières années,
et avec l’amélioration du niveau de vie, c’est la deuxième
catégorie qui s’avère en augmentation», explique t-il.
Pr Mechmeche a mis en exergue l’expérience tunisienne dans le traitement de la dilatation mitrale percutanée. Pr. Sylvain Chauvaud a mis l’accent, durant sa conférence, sur le problème des plasties mitrales. Il a exposé l’expérience française dans le traitement de cette malformation congénitale. «Cette maladie congénitale se traite de deux façons : ou l’on procède au remplacement de la valve ou on la répare. En France, nous avons une expérience intéressante dans la réparation de cette malformation dont je me charge de présenter en marge de ce congrès», indique Pr Chauvaud.
Pour ce qui est des problèmes de cardiopathies congénitales, deux conférences ont été données. La première a traité de la fermeture percutanée du canal artériel persistant et de l’intérêt de l’usage complémentaire de l’amplatzer et des coils détachables. La seconde conférence a permis d’avoir une idée sur les complications à long terme de la tétralogie de Fallot opérée.
Les conférences se poursuivent aujourd’hui et demain. Elles sont encore appuyées par sept symposiums organisés par les sociétés de production du matériel médical, par les laboratoires ainsi que quatre ateliers de travails traitant de l’échocardiographie, de la rythmologie, de la cardiologie du sport et de la cardiologie interventionnelle.
Dorra BEN SALEM
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