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La presse | Tunisie | 18/02/2014
Troisième Française à recevoir le prix Nobel de médecine, F.B. Sinoussi s’est complètement consacrée à la recherche sur le sida, une recherche à laquelle elle associe aussi bien les malades, les associations, les chercheurs que le personnel de santé.
Revenant sur l’histoire de la maladie, la conférencière souligne que les choses ont beaucoup évolué depuis la découverte du virus en 1983, rappelant que la maladie n’est plus aussi fatale qu’elle l’était dans le passé (la mortalité a été réduite de 85%).
D’ailleurs, ajoute-t-elle, la communauté scientifique oriente ses recherches vers une amélioration maximale du traitement qui permettra de réduire le nombre de cellules réservoir au maximum.
Elle ajoute, dans ce même ordre d’idées, que sans être impossible, la guérison complète demeure un défi immense.
La conférencière a, en outre, attiré l’attention sur l’importance de sensibiliser les gens quant à l’importance de se faire dépister afin de pouvoir cerner la population atteinte et réduire ainsi les risques de contamination. «Les chiffres de l’OMS laissent supposer que 50% des personnes infectées ne le savent pas», ajoute-t-elle encore.
Elle a également souligné qu’il est important de lutter contre la stigmatisation dont font l’objet les personnes malades rappelant qu’en dépit de tout, chacun a droit à la vie.
S’agissant des chiffres, on apprend que selon l’OMS ce sont environ 34 millions de personnes dans le monde qui vivent avec le virus dont seulement 10 millions sont sous traitement. L’objectif fixé dans ce cadre est, précise F.B. Sinoussi, d’atteindre 15 millions de personnes traitées à travers le monde en 2015. Un objectif qui demeure loin d’être réalisé vu qu’il faudra pour ce faire débloquer une somme de 22 milliards de dollars.
S’agissant de la Tunisie, les chiffres donnés par le ministère de la Santé montrent que 70 nouvelles contaminations sont enregistrées chaque année et que depuis 1983, date de la découverte du virus, 18.695 ont été enregistrés.
On rappellera, enfin, que c’est sur invitation conjointe de l’Institut Pasteur de Tunis et de l’Institut français de coopération (IFC) que la scientifique a donné cette conférence qui fait partie du cycle «Penser la science» initié depuis 2008 par l’IFC de Tunis.
Auteur : N. CHAHED
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