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La presse | Tunisie | 24/01/2014
«Nous demandons le retrait de ce projet de loi qui va à l’encontre du principe de la citoyenneté», a affirmé Mariem Wassila Najar, membre du syndicat des médecins internes, dans une déclaration à l’agence TAP.
Les médecins appellent, outre le retrait du projet de loi, la mise en place d’une commission nationale regroupant les syndicats et les administrations de la santé pour restructurer le secteur.
«Il y a des externes qui ont refusé de passer le test et 2.500 résidents ont boycotté le choix de stage, après la décision du ministère de changer son lieu, de la faculté de Médecine de Tunis au ministère de la Santé. Les médecins hospitalo-universitaires observeront, dans 10 jours, une grève de 5 jours, qui sera suivie, en cas de refus des revendications, d’une démission collective», a expliqué Mariem Wassila Najar.
De son côté, le professeur Chokri Kaddour a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que «ce projet de loi ne respecte ni le droit au travail ni les droits de l’Homme». «La même loi a été un échec total en Algérie dans les années 90 et lui a coûté une réprimande de la part du Bureau international du travail (BIT)», a-t-il ajouté.
Le professeur Kaddour a appelé Abdelatif Mekki, ministre de la Santé, à un débat télévisé direct pour montrer aux citoyens que le projet de loi en question n’est qu’une «campagne électorale populiste».
La marche de protestation, organisée par l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget) et les médecins résidents et internes de Tunis, Sfax, Monastir, Sousse et de la faculté de médecine dentaire de Monastir, avec le soutien des médecins hospitalo-universitaires et des médecins spécialistes de la santé publique, a été marquée par quelques affrontements verbaux devant le siège du ministère de la Santé entre les médecins et les employés du ministère, qui manifestaient pour libérer leur collègue, détenu suite à l’agression du professeur Chokri Kaddour.
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