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Revue de presse

Etablissements de santé dans les régions : résoudre le problème du manque de spécialistes

La presse | Tunisie | 28/01/2014

Le plan d’action envisagé comporte une répartition judicieuse des cadres médicaux et paramédicaux, ainsi que le renforcement des équipements et du matériel de travail. Le travail obligatoire de trois ans dans les régions intérieures pour les médecins spécialistes, en application à la loi en vigueur, a causé un remous auprès des intéressés.

Pourtant, plusieurs habitants des régions intérieures estiment que les établissements sanitaires de leurs lieux de résidence manquent d’équipements et de ressources humaines suffisantes en médecins et cadres paramédicaux. C’est un problème qui a été à l’origine de protestations de la part des médecins qui ont organisé des manifestations à Tunis pour exprimer leur colère contre de ladite loi.

Le ministère de la Santé publique a proposé l’application progressive de cette loi qui pourrait être amendée. Des séances de travail ont été, en tout cas, organisées avec les parties concernées pour étudier cette question et écouter les propositions des différents intervenants. L’objectif est, en fin de compte, de présenter aux malades —dont certains vivent dans des conditions précaires— les meilleures prestations pour les soigner. Certaines maladies sont prises en charge sur une longue période, ce qui oblige le sujet à faire plusieurs navettes de son lieu d’habitation à l’hôpital ou au centre de soins.

Une prise en charge totale

La présence de médecins hospitalo-universitaires et de cadres paramédicaux dans les urgences et les différents services tout au long de la journée dans les structures de santé rassure les malades habitant les régions intérieures. Le ministère de la Santé publique se dit ouvert aux négociations avec les représentants des médecins en vue de résoudre tout problème qui peut surgir. Il s’agit de préserver les intérêts de toutes les parties prenantes, à savoir les médecins et les malades. Les médecins ont, d’ailleurs, toujours fait preuve de dévouement et d’esprit patriotique quand il est question d’aller soigner les malades gratuitement aux fins fonds de la Tunisie, dans le cadre de campagnes sanitaires et de sensibilisation.

Cependant, le travail à l’intérieur des régions pose certaines contraintes pour les médecins qui ont leurs familles à la capitale et leur fait adopter un mode de vie particulier auquel ils se sont habitués. Parallèlement, le ministère veut améliorer les prestations sanitaires dans les régions intérieures —qui manquent de médecins spécialistes— après la révolution, dans le but de mieux servir les citoyens.

D’ailleurs, le budget du ministère de la Santé publique a connu une augmentation entre 2010 et 2013 estimée à 45%. Quant au budget de l’année en cours, il a connu un accroissement de 9% par rapport à l’année écoulée. Un programme ambitieux a été décidé en vue de créer 10 établissements hospitaliers publics et permettre ainsi de réduire la pression sur les autres centres de soins. Un effort a été déployé dans ce sens, puisque le budget de construction a quadruplé, alors que celui des équipements, il est passé de 15 millions de dinars en 2010 à plus de 90 MD pour l’année en cours.

Le budget consacré aux médicaments s’est également renforcé. Les malades peuvent ainsi être pris en charge totalement dans les hôpitaux si leur situation sanitaire l’exige après le diagnostic médical et sur instruction du médecin traitant. Les cadres médicaux et paramédicaux bénéficient, pour leur part, des encouragements matériels pour s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.

Malgré tous ces acquis, on constate toujours un manque de médecins spécialistes non seulement dans les régions intérieures, mais aussi dans les grandes villes. D’où la solution à court, moyen et long terme que l’Etat compte trouver pour combler cette lacune sur la base d’une carte sanitaire qui concerne toutes les régions et dans le cadre de l’équité. Le plan d’action envisagé comporte une répartition judicieuse des cadres médicaux et paramédicaux, ainsi que le renforcement des équipements et du matériel de travail. Une telle orientation permettra d’améliorer les prestations sanitaires conformément aux normes en vigueur.

Auteur : Chokri GHARBI

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