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La presse | Tunisie | 11/12/2013
De ce fait, les médecins qui ont réussi l’examen de résidanat doivent passer, obligatoirement, trois ans dans un établissement hospitalier dans une des régions intérieures. Ces affectations se font par le ministère de la Santé publique.Jed Henchiri, coordinateur du mouvement de grève des syndicats des médecins internes et résidents de Sfax, relève que la grève a été déclarée il y a 10 jours auprès des différents départements de santé. Malgré une invitation adressée au ministère de la Santé publique, ce dernier a été absent au cours d’une réunion tenue la semaine dernière avec l’inspection de travail. D’où la décision, précise M. Henchiri, «d’observer cette grève du 9 au 14 décembre. Les services d’urgence et les gardes seront assurés. Une équipe réserve est prête à intervenir en cas de besoin. Nous protestons contre la loi du travail obligatoire. Cette loi est non humanitaire. Le ministère de la Santé va réduire les recrutements. Il fait appel aux services des contractuels et ainsi de suite. Le seul secteur qui va bénéficier de cette loi est le secteur privé, car à la fin de ce contrat de trois ans, la majorité des médecins spécialistes seront obligés de quitter les établissements hospitaliers publics et d’exercer dans le privé». En effet, note-t-il, « chaque année, 500 médecins spécialistes obtiennent leurs diplômes.
Or, le nombre des recrutés dans le secteur public reste faible. Ce projet de loi a été rédigé sans consultation avec les médecins internes et résidents ». D’autre part, les grévistes revendiquent l’amélioration des conditions de travail dans les différents établissements hospitaliers publics. Ils indiquent que ces établissements souffrent d’un manque d’équipements et qu’ils trouvent des difficultés énormes à soigner les gens dans des conditions ordinaires. Dès lors, il vaut mieux, selon eux, penser à promouvoir les conditions de travail au sein des hôpitaux régionaux avant de penser à ce projet de loi. Le coordinateur du mouvement de grève a parlé de la nécessité d’ouvrir un dialogue national sur le secteur de la santé publique et l’élaboration d’une loi qui organise le travail des médecins internes et résidents.
Auteur : S.HAMROUNI
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