Le programme a comporté notamment quatre communications suivies de débats :

• «Intérêt de la sensibilisation au sein des clubs de santé» présenté par le Dr Hanen Hlioui, chef de service de la médecine scolaire et universitaire à Kairouan
• «Épidémiologie et prévention des hépatites virales en Tunisie» par le Dr Iheb Bougmiza, professeur agrégé en médecine communautaire à la faculté de Médecine de Sousse.
• «La prévention des hépatites virales en milieu scolaire» par le Dr Maâmer Hajji, inspecteur au sein de la direction régionale de la santé de Kairouan.
• «Hygiène des mains» par le Dr Hafedh Othman, directeur de la promotion des prestations sanitaires.

Notons que la plupart des intervenants ont expliqué que l’hépatite est une maladie infectieuse aiguë du foie, causée par un virus. Après avoir rappelé la situation générale en Tunisie où l’on note plusieurs foyers récidivants dans certaines régions, l’on a évoqué les modes de transmission et les symptômes des hépatites A, B ou C.

Attention au manque d’hygiène et à l’utilisation de produits sanguins non testés !

Le partage d’articles de soins personnels (rasoirs, brosses à dents, ciseaux à ongles), le piercing ou le tatouage, la transfusion de sang ou de produits sanguins non testés, l’exposition professionnelle au sang, l’utilisation de matériel non stérilisé en chirurgie et en soins dentaires, l’eau ou les aliments contaminés, les mauvaises conditions d’assainissement (problème d’eau potable, utilisation des eaux usées dans l’irrigation des légumes) ainsi que le manque d’hygiène individuelle peuvent être parmi les causes de transmission de l’hépatite.

Et la prévention...

Parmi les mesures préventives évoquées lors de cette journée, figurent le respect des règles d’hygiène individuelle et collective, le traitement et le contrôle des eaux, l’assainissement, l’éducation sanitaire, le lavage régulier des mains, le respect des règles de stérilisation, le traitement des machines d’hémodialyse, ainsi que la vaccination, surtout pour les homosexuels, le personnel médical et paramédical et les personnes se rendant dans des pays endémiques.
Enfin, il est recommandé aux couples de faire le bilan prénuptial, 3 mois avant le mariage.

Auteur : F.Z