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La presse | Tunisie | 17/07/2013
En effet, ces bébés souffrent le plus souvent d’une immaturité hépatique et autre, rénale, ce qui sous-tend une croissance inférieure à la normale. La nutrition parentérale est une technique artificielle ayant pour finalité de permettre au bébé prématuré une croissance quasi similaire à celle d’un bébé né in utero.
Trois catégories
Il faut dire que la prématurité se divise en trois catégories. On parle de prématurité moyenne lorsque le bébé est né entre 32 et 36 semaines plus six jours. La grande prématurité se situe entre 28 et 31 semaines plus six jours. Quant à la très grande prématurité, elle est définie par une naissance qui survient avant les 28 semaines. Là, le bébé est en proie à une absence flagrante de réserves ainsi qu’ à une grande immaturité biologique. Né prématurément, le bébé ex utero présente de multiples besoins nutritifs de base, comme les besoins en apport glucidique, lipidique, protidique, hydrique, électrolytique, ainsi qu’en magnésium, en calcium, en phosphore, en vitamines et en oligo-éléments. Il est utile de noter que l’apport glucidique permet de combler jusqu’à 60% des besoins énergétiques du nouveau-né. D’un autre côté, les apports hydriques jouent un rôle important dans la lutte contre le risque de déshydratation auquel sont confrontés les bébés prématurés.
Complément
Aussi, la nutrition parentérale agit-elle comme un complément nutritionnel, administré par voie veineuse. Elle renforce ainsi l’immunité du bébé en comblant le déficit nutritionnel par l’injection des substrats énergétiques dont il a besoin pour mieux grandir, notamment l’azote, les électrolytiques, les oligo-éléments ainsi que l’eau et les vitamines. Elle peut, cependant, être utilisée dans le cas où une alimentation entérale doit être différée en raison, notamment, d’une immaturité digestive ou encore d’une pathologie digestive décelée.
La nutrition parentérale n’est, en revanche, pas dépourvue de risques. Elle est même jugée comme étant une technique à haut risque en raison d’éventuelles complications comme la détresse respiratoire et les complications hépatiques. D’où l’impératif de la restreindre aux seuls cas présentant une intolérance provisoire à la nutrition entérale. Il est également recommandé de l’appliquer sous surveillance clinique et métabolique.
Auteur : D.B.S.
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