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La presse | Tunisie | 18/07/2013
En effet, les quatre cas détectés représentent des jeunes habitants à environ un kilomètre de l’aéroport de Tunis-Carthage. D’où l’hypothèse encore non confirmée de la provenance du moustique dit anophèle responsable de la transmission du virus via les vols directs provenant des pays africains. « L’arrivée du virus par avion est une hypothèse fort probable quoique non confirmée jusqu’à présent.
En France, notamment à Roissy, des incidents similaires ont été décelés puis confirmés», indique le Dr Dhikrayet Gamara, directrice chargée du programme national de lutte contre la réintroduction du paludisme.
Les quatre cas de paludisme ont été donc déclarés entre le 11 et le 13 juillet. Mais les symptômes, eux, ont été repérés par les médecins entre le 3 et le 4 du même mois. Sitôt informé, le ministère de la Santé publique a fourni aux médecins traitants les médicaments nécessaires à la prise en charge des malades. Le Dr Gamara souligne, en effet, que le traitement est exclusivement disponible auprès du ministère de la Santé publique. Il comporte trois catégories, à savoir le G3, le G7 et le G21. «Les malades ont bénéficié du traitement approprié au temps opportun. Leur contamination par le virus est probablement justifiée par la proximité de leurs domiciles par rapport à l’aéroport de Tunis-Carthage.
D’autant plus qu’il s’agit de jeunes qui sortent souvent la nuit, et sont donc exposés aux piqûres de moustiques et de l’anophèle en particulier», ajoute notre vis-à-vis.
Il est important de préciser qu’il ne s’agit que d’un évènement exceptionnel.
La Tunisie a réussi à éradiquer le paludisme (malaria), et ce, depuis 1979. Traités, les quatre cas déclarés ne risquent pas de propager le virus. «Depuis le 13 juillet, il n’y a pas eu de nouveaux cas déclarés. D’autant plus que l’anophèle tunisien n’est pas réceptif au virus», renchérit le Dr Gamara. Aussi, le risque de prolifération du paludisme s’avère être quasi nul. «Quoi qu’il en soit, nous avons piégé des moustiques à l’aéroport de Tunis-Carthage ainsi qu’aux Berges du Lac afin de les analyser. Les résultats seront publiés dans les jours qui suivent», renchérit notre interlocutrice.
Auteur : D.B.S.
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