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Le temps | Tunisie | 05/04/2013
Ce recours répandu aux stimulants sexuels, sous contrôle médical, en Tunisie, n’est pas fortuit et répond, sûrement, à un besoin réel, selon ce qu’un pharmacien à Tunis nous a déclaré, se félicitant, par ailleurs, de voir les autorités tunisiennes permettre, officiellement, quoique tardivement, la vente de ces médicaments, dans les circuits réguliers, et circonscrire ainsi la contrebande de tels produits, portant, souvent, sur des produits de contrefaçon, inefficaces, dangereux pour la santé et écoulés à des prix excessifs.
La vente en pharmacie des trois médicaments signalés (viagra, viatec et zoltan) est effectuée sur ordonnance médicale tandis que les prix varient entre 18 dinars et 25 dinars, pour la boite de 4 pilules, selon le dosage, a expliqué notre interlocuteur, notant qu’un utilisateur doit avoir de bonnes raisons pour consentir toutes ces dépenses.
Cohésion familiale !
Abstraction faite des discours sur leurs effets secondaires qui sont du ressort de la science médicale, les stimulants sexuels sont des médicaments officiels employés pour remédier aux troubles de l’érection chez les hommes et peuvent résoudre les problèmes sexuels des couples, encore que certaines analyses qui restent à vérifier, signalent des plaintes faites par les femmes à ce sujet. Les rapports sexuels deviendraient mécaniques, selon elles. Au même moment, la femme ou le corps de la femme perdrait de l’importance qu’il tire de l’attirance naturelle qu’il exerce physiquement sur l’homme et deviendrait inutile, outre l’accroissement de l’intensité du désir sexuel chez l’homme qui le pousserait à rechercher davantage le partenaire sexuel féminin, chez l’épouse légitime ou ailleurs.
Au lieu de la cohésion et de la stabilité familiale, l’utilisation de ces stimulants médicaux pourrait avoir l’effet contraire et favoriser les séparations et les divorces.
Une spécialiste française femme a comparé ces médicaments inducteurs de l’érection cher l’homme à ‘’une béquille chimique’’, ce qui est excessif, car les femmes sont assujetties à l’emploi des pilules contraceptives, tandis que les hommes emploient, souvent, les préservatifs, sans grande conviction, seulement, comme moyen contraceptif pour le bien des femmes. Naturellement parlant, l’homme n’est pas concerné par la conception et la procréation des progénitures.
Toutes ces considérations, avec les scandales sexuels ayant éclaté, dernièrement, sous nos cieux, comme le viol de fillettes dans les jardins d’enfants, et qu’on rencontre partout, à vrai dire, montrent que la sexualité continue d’être un axe central et un vecteur directeur de la vie sociale et humaine, en général.
A cet égard, un spécialiste tunisien a dit voir dans les derniers développements scientifiques, médicaux et sociaux, survenus, ces derniers temps, à ce niveau, dans le monde, une évolution positive vers le dépouillement de la sexualité, des idées reçues à ce propos, notamment, l’idée fausse qu’elle est une fonction naturelle destinée à perpétuer l’espèce.
Salah BEN HAMADI
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