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La presse | Tunisie | 09/02/2013
Les personnes ayant toujours fumé ont 50% de risques de développer une Bpco» ont-ils fait savoir, précisant que le tabagisme constitue le premier facteur de risque de cette maladie.
Cette étude a démontré que la prévalence de la Bpco dans les régions du Moyen-Orient et d'Afrique est d’environ 4%. Elle est de 3,7% en Tunisie parmi la population âgée de 40 ans et plus.
Ce pourcentage est presque identique à la proportion de la population atteinte d’asthme ou d’insuffisance cardiaque chronique, cinq fois plus important que la prévalence des troubles bipolaires et dix fois plus important que la proportion de la population souffrant d’épilepsie.
L’étude a été menée dans onze pays des régions du Moyen-Orient et d’Afrique : Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Pakistan, Arabie Saoudite, Syrie, Tunisie, Turquie et Emirats Arabes Unis.
L’étude révèle que moins de 10% des traitements utilisés sont conformes aux recommandations thérapeutiques actuelles.La Bpco est responsable de 180 consultations, 30 hospitalisations et 40 visites aux urgences sur 100 patients par an.
Cette pathologie est responsable de 1.000 consultations, 190 visites aux urgences et 175 hospitalisations par heure au total, dans l’ensemble des onze pays des régions du Moyen-Orient et d’Afrique.
Au total, 54% des patients atteints de la Bpco dans les régions du Moyen-Orient et d’Afrique sont considérés comme des cas très graves et à haut risques, 27% des patients ne peuvent plus travailler à cause de problèmes respiratoires tandis que 48% des personnes atteintes de la Bpco, mais toujours actifs, constatent un impact négatif sur leur travail.50%des patients atteints de la maladie signalent une comorbidité et 32% signalent une comorbidité cardiovasculaire. De plus 1 à 2 tiers des patients expliquent que la Bpco les empêche d’effectuer leurs activités quotidiennes correctement.
«Breathe» est la première étude de marque et la première collaboration d’un réseau d’experts scientifiques de qualité sur la Bpco. Cette étude met en avant le fardeau que représente la Bpco, tant en ce qui concerne son coût pour la société que les effets de la maladie sur les patients et leurs familles dans ces régions.
L’élaboration de cette étude a duré deux ans (2010/2012). Une vidéo a été projetée, à cette occasion, de patients atteints de la Bpco expliquant l’impact de la maladie sur leurs vies quotidiennes.
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