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Le temps | Tunisie | 02/12/2012
Nous sommes actuellement à un niveau de prévalence faible, soit un taux de 0,1% par rapport à la population et nous risquons de passer à un niveau de prévalence concentrée, c’est-à-dire à un taux de 0,5%. Les études menées en 2011, auprès de trois populations comptant chacune 600 personnes par population de MSM, d’UDI et de TS, ont révélé des taux de porteurs du VHS de 04,9% concernant les MSM (hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes), de 0,43% chez les travailleurs du sexe(TS) ou prostituées et de 03,1% chez les usagers des drogues intraveineuses (UDI. Tous ces chiffres, déjà anciens pourraient laisser supposer qu’il y a actuellement en Tunisie une épidémie concentrée et ce à la lumière de l’augmentation du taux d’infestation qui serait enregistrée chez la population des étudiants, d’autant plus que les pays de l’Europe de l’Est et du Moyen-Orient sont en plein dedans et que les chiffres sont en train de stagner en dépit des efforts déployés. Ce qui est à noter également, c’est que le nombre d’hommes touchés par le virus est à peu près le triple de celui des femmes et que 60% des malades sont des jeunes, ce qui est d’autant plus grave que l’usage intraveineux des drogues est en train de connaître une très grande propagation auprès de cette population. Surtout aussi que les pharmaciens refusent de vendre les seringues aux jeunes toxicomanes, ce qui les oblige à ramasser par terre, des seringues usagées et infectées.
Un autre point mérite une attention toute particulière : les statistiques publiées par des organismes internationaux compétents situent le nombre de personnes atteintes du SIDA en Libye à 80 mille. De quoi exiger le renforcement des campagnes de sensibilisation auprès des travailleuses du sexe pour les inciter à prendre les précautions nécessaires et éviter la propagation de la maladie chez nous.
Un autre problème va surgir dès février 2013, sachant que les financements fournis par le Fonds Mondial vont cesser entre autres parce que la Tunisie n’est plus éligible au financement de cet organisme étant classée par la Banque Mondiale parmi les pays ayant un revenu moyen élevé qui devrait être un pays donateur.
Taieb LAJILI
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