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Le temps | Tunisie | 27/07/2012
Il s’agissait aussi de faire une mise au point concernant l’exécution, par le recours à la force publique, du jugement en référé ordonnant l’évacuation - par les membres du bureau du syndicat des agents du CHU et leurs partisans - de l’espace situé à l’entrée du siège de la direction générale pour permettre au directeur général et à son staff de réintégrer leurs bureaux . Ce dernier a en effet rejeté les qualificatifs d’envahissement ou d’incursion ou de coup de force pour désigner, cette « action judiciaire légale ».
Concernant les tenants du conflit, Jamel Hakim, a expliqué le déclenchement des hostilités de la part dudit bureau syndical non pas par « la partialité prétendue du directeur général ou par toute autre manœuvre à caractère politique, visant à asseoir l’hégémonie d’un parti politique, sur l’administration de l’établissement, mais plutôt par la volonté dudit bureau d’étouffer dans l’œuf les démarches qu’il avait entreprises pour mettre à nu les différentes pratiques de népotisme, concussion, malversations, corruption, transgression des lois en vigueur, entrave au droit au travail, atteinte à la déontologie du corps de métier de la santé et autres délits reprochés soit aux membres du bureau soir à d’autres agents qui les soutiennent », et le directeur général de l’hôpital d’égrener tout un chapelet de délits passibles parfois de lourdes peines de prison accusant le bureau syndical de dicter sa loi et de pratiquer un clientélisme criard. Il a donné une profusion d’exemples de délits et de dépassements « avérés et incontestables » dont notamment l’extorsion éhontée et indue d’argent auprès des malades, les agressions physiques et verbales perpétrées d’une façon continue sur leurs « adversaires » ou toute personne qui ne leur est pas inféodée, la perception indue de montants d’argent au bureau de facturation, le trafic de médicaments obtenus auprès de la pharmacie de l’établissement sur présentation d’ordonnances suspectes etc...
Le directeur général a conclu par lancer un appel à l’adresse de l’UGTT, « Cette grande organisation appelée à assumer ses responsabilités historiques pour mettre fin à toutes ces pratiques dont le malade est la première victime », s’inscrivant en faux contre toute intention vindicative.
Il ne s’agit-là que d’une version et d’une interprétation unilatérales des faits survenus au CHU Hédi Chaker et d’accusations sur lesquelles, seule la justice a le droit de se prononcer, même si Jamel Hakim assure être en possession de preuves irréfutables concernant les dossiers qu’il a évoqués. L’on s’attend aussi ce que les explications de la partie syndicale ne tardent pas à venir, sachant l’ampleur de la campagne médiatique et la dimension de la polémique autour du conflit opposant la direction générale de l’établissement au bureau syndical.
Taieb LAJILI
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