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La presse | Tunisie | 19/06/2012
Certes, certains ne sont pas informés sur cette maladie. Pourtant, elle touche bon nombre de Tunisiens et les contraint à suivre, parfois à vie, un traitement lourd aussi bien chimiquement qu’en matière de coût. Depuis 2008, la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) a entamé la prise en charge des malades de la sclérose en plaques, avec 453 assurés. En 2011, ce nombre a été plus que triplé pour atteindre 1.301 malades pris en charge, soit une augmentation de 187%.
Cette évolution s’imposait pour de multiples raisons. En effet, l’état de santé des malades de sclérose en plaques se caractérise par des malaises tels qu’ils influent remarquablement sur leur quotidien. Les manifestations cliniques de cette maladie sont le résultat douloureux de la disparition ou de la destruction de la gaine de myéline qui entoure et protège les fibres nerveuses. Ces malades sont dans le besoin d’un soutien moral et d’un appui financier.
Mme Ouided B. est atteinte de cette maladie depuis quatre ans. Elle vit en suivant le caprice d’une maladie qui se manifeste par poussées de malaises et qui touche à l’ensemble du métabolisme. «Je suis soumise à un traitement lourd appelé “Avonex” qui consiste en une injection hebdomadaire intramusculaire. Le coût de l’injection s’élève à 720dt. Dans le cas des poussées extrêmes, le malade de la sclérose en plaques est impérativement hospitalisé afin de se faire faire des injections intra-veineuses», nous explique notre interlocutrice.
Pour subvenir à ses besoins en matière de soin, Mme Ouided B. bénéficie d’une prise en charge totale par la Cnam. «Mon médecin me prescrit le traitement approprié et grâce à mon carnet de soin j’obtiens mes médicaments auprès de la pharmacie centrale. Après cinq ans, le médecin traitant évalue mon état de santé et décide de la nécessité — ou pas — de relancer le traitement», renchérit notre interlocutrice.
Mme Sonia est une autre personne atteinte de la sclérose en plaques. Elle présume que sa maladie remonte à plus de 12 ans. Soumise depuis des années à Pyfabri, un autre traitement lourd, mais aussi à un panier bien chargé de médicaments, elle se réjouit de pouvoir bénéficier de la prise en charge totale. Une prise en charge dont les dépenses relatives à 2011 coûtent à la Cnam quelque 183 mille dinars contre 65 mille dinars en 2008.
Auteur : D.B.S
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