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La presse | Tunisie | 09/06/2012
Il s’est avéré, d’après une étude menée, que l’asthme touche dans des proportions de 24 à 34% le jeune enfant et de 7 à 10% l’enfant en âge de scolarité. Des examens, effectués sur une population de jeunes, ont montré aussi que la sensibilisation allergique touche de 30 à 60% l’enfant asthmatique et de 70 à 90% l’enfant en âge de scolarité.
Des manifestations cliniques sont perceptibles chez l’asthmatique. Définie par une dyspnée expiratoire sifflante paroxystique, pendant la nuit généralement, la crise d’asthme de l’enfant est d’une durée brève, cédant spontanément ou sous l’effet du médicament. L’enfant ressent une oppression thoracique et paraît angoissé. Même le nourrisson peut être sujet à une crise asthmatique qui est peut-être précédée d’une infection ORL, puis en deux ou trois jours apparaissent une toux sèche quinteuse suivie de signes de lutte respiratoire. L’asthme du nourrisson s’explique par la survenue d’au moins trois épisodes de dyspnée sifflante avant l’âge de 2 ans.
L’asthme fait l’objet d’un suivi et d’un traitement pour éviter les problèmes qui piétinent la vie de l’enfant. Ainsi, le traitement de la crise sera guidé par l’évaluation de celle-ci. Il s’agit de savoir si la crise est légère, modérée, sévère... Ce traitement se base sur les bronchodilateurs par voie inhalée, associés à la corticothérapie en cas de crise modérée ou sévère. Les bronchodilateurs sont administrés par voie inhalée avec chambre d’inhalation adaptée selon l’âge de l’enfant ou par nébulisation. En fait, l’enfant asthmatique doit avoir une chambre d’inhalation quelle que soit la sévérité de la maladie.
Le traitement de fond de l’asthme est lié à la sévérité de la maladie et de son classement. Le contrôle de l’environnement est considéré comme primordial dans le traitement, vu sa participation à la lutte contre l’inflammation bronchique. Il s’agit dans ce cas de lutter contre les acariens, le tabagisme passif, les moisissures et les blattes, sans oublier l’éloignement des animaux domestiques et la limitation des contacts allergisants extérieurs.
Les médicaments sont également nécessaires pour le traitement. La corticothérapie inhalée est considérée comme essentielle dans le traitement de fond, vu son efficacité clinique. Les antileucotriènes, nouvelle classe de médicaments anti-inflammatoires, peuvent être utilisées en monothérapie en cas de mauvaise adhésion aux corticoïdes inhalés.
Sans entrer dans les détails scientifiques, il est important de mettre en exergue l’éducation de l’enfant et de sa famille dans le traitement de la maladie. Il est primordial, en effet, d’expliquer la maladie à l’enfant et à sa famille en leur montrant les techniques d’inhalation et en vérifiant la technique à chaque consultation. Pour gérer la crise, l’enfant est appelé à avoir un plan d’action individualisé et bien expliqué avec, en plus, des instructions écrites et claires.
Parmi les autres articles publiés dans la revue, l’économie de santé, le cadre réglementaire des essais cliniques en Tunisie, les essais cliniques, le syndrome de l’apnée obstructive du sommeil et la pathologie cardiovasculaire, les résumés des prix SAIPH et Ibn Al-Jazzar.
Auteur : C. G
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