Ce constat a engendré des craintes chez le citoyen et le pharmacien d’officine qui, par phobie de rupture de stock et afin de se prémunir contre d’éventuelles nouvelles ruptures, ont procédé à un sur stockage de médicaments. Cet état de fait a porté préjudice à la profession et aux pharmaciens d’officine.

On précise dans ce même contexte que le manque en médicaments a surtout touché les traitements administrés aux malades chroniques.

Face à ce déficit, le Conseil de l’Ordre des pharmaciens a tiré la sonnette d’alarme afin de sensibiliser et, surtout, d’attirer l’attention du ministère de tutelle sur cette pénurie de médicaments. D’autre part, 36 laboratoires ont accepté de réduire leur prix. Grâce à de telles dispositions, notre pays a réussi à assurer la disponibilité du générique et l’entrée, même timide, d’autres traitements indispensables.

D’ailleurs, le président du conseil de l’Ordre des pharmaciens a appelé à plus de vigilance et à une meilleure disponibilité des médicaments, afin de permettre aux citoyens, notamment ceux atteints de maladies chroniques, de bénéficier de leurs traitements.

Pour ce qui est de la fuite de médicaments vers d’autres contrées, une enquête a été effectuée par le ministère de la Santé et celui de l’Intérieur afin de mettre un terme à un phénomène qui prend de l’ampleur, notamment en ce qui concerne les produits compensés.

Le Conseil de l'Ordre appelle également à mettre un terme à toutes les perturbations que connaît le marché afin de préserver l’équilibre du système pharmaceutique. Un système sensible puisqu’il y va de la santé de la population.

Auteur : F. RASSAA