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Revue de presse

Dites-nous docteur : L’accident vasculaire cérébral ; La première cause de mortalité dans notre pays !

Le temps | Tunisie | 29/04/2012

Les éclairages du Professeur Mohamed Rachid Boujnah, chef du service de cardiologie, au Centre Hospitalo-Universitaire Mongi Slim à la Marsa. Page instruite par Mohamed Ali EZZINE - L’AVC signifie, Accident Vasculaire Cérébral. Il est soudain, imprévu, et, survient au niveau de la circulation sanguine dans la zone du cerveau… Dans le monde occidental, il est actuellement la deuxième cause de décès, se positionnant après les maladies cardiaques, et, avant les cancers.

Chez nous, il y a un déficit au niveau de l’information, mais, l’accident vasculaire cérébral constitue avec la maladie des artères coronaires la première cause de mortalité. Pour permettre aux gens de mieux comprendre cette maladie de plus en plus courante, pour nous l’expliquer, pour nous donner une idée sur ses causes, pour nous décrire les facteurs de risque, et, surtout, nous promulguer quelques conseils en matière de prévention, nous avons invité le Professeur Mohamed Rachid Boujnah, chef du service de cardiologie, et, des maladies cardiovasculaires au CHU Mongi Slim à la Marsa. Racé, d’un abord on ne peut plus agréable, et, disponible comme personne, il n’a jamais hésité un seul instant, à nous en parler.

Le Temps : Si vous nous expliquez, Professeur, ce qu’est d’abord une A.V.C. ?

Dr Boujnah : Un accident vasculaire cérébral appelé également attaque cérébrale correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine, donc, de l’alimentation et de l’oxygénation du cerveau. L’accident vasculaire cérébral constitue avec les maladies des artères coronaires la première cause de mortalité en Tunisie. Ces accidents vasculaires cérébraux sont responsables de 15 à 20% de décès au premier mois, et, entraînent des séquelles définitives chez trois quart des survivants. Ils (les accidents) constituent la première cause d’handicap chez l’adulte, et, la deuxième cause de démence.

On parle le plus souvent de deux sortes d’A.V.C., est-ce vrai ?

On distingue deux sortes d’accident vasculaire cérébral :

  • 1- accident vasculaire cérébral ischémique dû à l’obstruction totale d’un vaisseau sanguin du cerveau le plus souvent par un caillot c’est-à-dire du sang coagulé appelé encore thrombus. Celui-ci peut se former au niveau du cœur à l’occasion d’une maladie cardiaque, ou d’un trouble du rythme cardiaque qui survient de plus en plus fréquemment quand la personne avance en âge. Ce caillot sanguin peut se former également au niveau d’une grosse artère qui va irriguer spécifiquement le cerveau (comme l’artère carotide), il peut également se former localement dans une petite artère intra cérébrale.
  • 2- Hémorragie cérébrale consécutive à la rupture brutale d’une artère cérébrale, ou, d’un anévrysme cérébral (malformation vasculaire congénitale, ou, acquise pendant la vie), avec sortie de sang en dehors du vaisseau. Ce sang va se répandre tout autour du vaisseau rompu. Plus le vaisseau est important en calibre, plus la quantité de sang qui se répand dans le cerveau est importante, et, plus l’accident est grave.

Comment reconnaître la survenue d’un accident vasculaire cérébral ?

La survenue de façon brutale d’une faiblesse, ou, de l’impossibilité de mobiliser un membre, c’est à dire la main ou la jambe ou les deux mais toujours du même côté (main, et, jambe, gauches, par exemple), diminution, ou, perte de la sensibilité d’un membre, trouble de la parole (la personne n’arrive plus à articuler correctement), trouble de la vision, trouble de l’équilibre (marche ébrieuse), déformation du visage (paralysie faciale), une confusion, un mal de tête subit accompagné parfois de vomissements. Tous ces signes ou symptômes doivent obligatoirement amener à consulter en extrême urgence.

Existe-t-il des facteurs prédisposant à la survenue des accidents vasculaires cérébraux ?

Ces facteurs sont appelés facteurs de risque. Ils augmentent le risque d’altérer le vaisseau sanguin en favorisant le dépôt sur le vaisseau d’une pâte huileuse appelée athérome qui contribue à la diminution du calibre de l’artère (sténose), à sa fragilité avec blessure, et, à la formation de caillot qui va lui, migrer au niveau du cerveau. La fragilité peut à l’occasion d’une poussée hypertensive (augmentation brutale de la tension artérielle) rompre le vaisseau et donner une hémorragie cérébrale. Ils sont :

  • l’hypertension artérielle qui n’est pas traitée ou mal équilibrée :
    Une hypertension artérielle est définie par une tension artérielle supérieure ou égale à 140 mm de mercure sur le chiffre systolique (survenant lors de la contraction cardiaque), ou, une tension artérielle diastolique supérieure ou égale à 90 mm de mercure (survenant lors du relâchement du cœur), et, ceci quelque soit l’âge. Il est important de signaler qu’un tunisien sur trois est hypertendu après 35 ans.
  • le diabète :
    Le diabète est défini par une glycémie à jeun (taux de sucre dans le sang) égale ou supérieur à 1,26 grammes/ litre ou une glycémie égale ou supérieure à 2grammes/ litre à n’importe quel moment de la journée. La prévalence de diabète dans notre pays est de 15% chez les sujets âgés de 35 à 64 ans. Le diabète augmente de 2 à 4 fois le risque de faire un accident cérébral.
  • le tabagisme :
    Les fumeurs ont plus de deux fois de risque d’avoir un accident vasculaire cérébral comparé aux non fumeurs. De nouvelles évidences trouvent que, même la fumée passive (la fumée de cigarette de quelqu’un d’autre) peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral.
  • un taux élevé de cholestérol sanguin :
    Le cholestérol est un lipide de l’organisme. Son taux ne doit pas dépasser 2grammes/ litre dans le sang.
  • Les antécédents personnels, et, familiaux d’accident vasculaire cérébral :
    Une personne est plus à risque de faire un accident vasculaire cérébral, si un membre de sa famille immédiate (grand parent, parent, frère, ou, sœur) a eu un accident vasculaire cérébral avant l’âge de 65 ans. Jusqu’à un tiers des personnes qui ont survécu à un premier accident vasculaire cérébral vont faire un autre accident vasculaire cérébral dans les cinq années qui suivent.
  • Le stress.
  • Le manque d’exercice physique.
  • Certaines maladies du cœur comme l’atteinte des valves cardiaques, l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme cardiaque surtout la fibrillation auriculaire.

Comment faire pour éviter un accident vasculaire cérébral ?

Arrêter de fumer en se faisant aider par une consultation de tabacologie.

Prendre sa tension artérielle même si on ne se plaint de rien, et, la traiter en diminuant le sel, en faisant du sport, et, si nécessaire prendre un médicament.

Contrôler au moins annuellement sa glycémie, et, son taux de cholestérol sanguin, suivre un petit régime, faire de l’activité physique, et, prendre éventuellement un traitement prescrit par le médecin.

Abandonner pour un petit moment de la journée sa voiture, son fauteuil ou sa chaise pour faire de la marche rapide, ou, toute autre activité sportive.

Ce n’est qu’à ce prix qu’une maladie souvent mortelle, sinon très invalidante, peut diminuer sa fréquence dans notre pays.

Interview réalisée par MAE

Vite dit

L’automédication

L’automédication est un sujet qu’il ne faut jamais prendre, à la légère, bien au contraire! Se soigner seul, prendre des médicaments, sans, consulter son médecin, ou à la limite, prendre l’avis de son pharmacien, peut occasionner des effets inverses qui compliquent, le moins que l’on puisse dire, l’état de santé du preneur.

L’automédication fait aujourd’hui partie intégrante de nos us et coutumes. Quoi de plus important pour l’Etre que sa santé, mais force est de constater, hélas, que cette pratique est de plus en plus courante. Les gens ignorent totalement les dangers qui peuvent en découler.

De prime abord, il faut savoir, qu’un nombre incalculable ‘d’accidents’, prouve, et, atteste que ce phénomène, ne simplifie en aucun cas le travail du médecin. Dans certains cas d’espèce, l’automédication cause un retard de diagnostic, voile certains signes, cache quelques syndromes, fausse des résultats biologiques… De son côté, le malade ignore en général que certains médicaments ne peuvent pas être pris simultanément avec d’autres, n’accordant aucune importance à la notice, il ne tient pas en compte que certaines substances peuvent ne pas être tolérées par son organisme.

Il est vital de prendre, dans tous les cas d’automédication l’avis, soit d’un médecin, ou à défaut d’un pharmacien. Si le malade souffre d’une pathologie chronique (longue durée), en cas de grossesse, en cas d’allaitement, en cas d’allergies, tout comme pour les enfants de bas âge, l’automédication doit être écartée. Ne reprenez jamais un traitement déjà pris, sans la consultation d’un médecin, surtout s’il est à base d’antibiotiques.

Sachez enfin que pour éviter des problèmes d’interaction, et, les accidents médicamenteux, de tous genres, votre médecin, et, votre pharmacien restent vos premiers conseillers.

MAE

Stop

Aliments ionisés : attention danger !

D’après nos amis de l’ODC (Association de Défense du Consommateur), il y a bel et bien sur les étals de nos marchés des aliments ionisés, c’est-à dire, soumis, et, traités par des rayons X, des rayons gamma, ou, faisceaux à très haute énergie.

Une variété d’ail importée d’extrême orient, et, à bon marché par rapport au produit local, est très réclamée, mais, au fond, sa consommation n’est pas exempte de tout danger. Certaines études, prouvent, que les aliments ionisés, sont dépossédés d’une grande partie de leurs vitamines, peuvent contenir (après traitement) de nouvelles substances, et, matières suspectées d’être mutagènes et même, cancérigènes.

Il faut savoir que cette technique, l’ionisation, instituée pour les besoins des échanges internationaux, permet de décontaminer les vivres transportées, éradique les insectes, et, les micro-organismes, retarde le mûrissement du produit, exclut toute germination, les appauvrit en valeur nutritive, mais a tout de même un mérite, un seul, celui de mieux les conserver. En conséquence, ces aliments traités peuvent faire l’objet de stockage de longue durée sans aucun risque, et, peuvent être transportés sur de très longues distances en toute quiétude.

On sait par exemple que tout près de chez nous, en Europe, les règles sont strictes. Les denrées conditionnées par cette technique d’irradiation, doivent automatiquement exhiber sur leur emballage une petite étiquette sur laquelle est mentionné : ‘traité par ionisation’ ou ‘traité par rayonnement ionisant’, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays (dont le nôtre), qui importent certains produits, dans une entière opacité pour le citoyen consommateur.

Aux dernières nouvelles, nous avons appris que l’ODC, compte bien se pencher sur le dossier, aux fins d’éviter tout risque de santé pour la population.

Lien

L’exercice physique, et, ses bienfaits !

Le citoyen commun n’a pas idée de l’importance de la pratique quotidienne d’un peu de sport sur sa santé. Il est universellement prouvé que les aléas de la vie de ces temps modernes sont harassants. Problèmes familiaux, difficultés, angoisses, et, soucis qui en découlent, manque d’une bonne nutrition, et, d’exercice physique, ne peuvent que mener vers la ruine de son état de santé.

Toutes les recherches dans ce domaine s’accordent à certifier que la pratique régulière d’exercice physique, évite au corps humain la rouille, et, le vieillissement, précoces.

Faire un peu, de sport au moins trois à quatre fois par semaine évite au corps l’intronisation prématurée de l’ostéoporose, ‘pathologie’ dépeinte par un déficit au niveau de la solidité des os, ce qui facilite, et, entraîne des fractures assez fréquentes, chez une certaine catégorie de gens qui en est touchée, ce, même, suite à une chute banale.

La pratique régulière du sport participe à la diminution de l’excès de graisse, et, de sucre, qui importunent notre corps, et, finit par dompter toute forme de corpulence, en changeant en définitive l’aspect informe du corps par un autre plus harmonieux. En brûlant les graisses du sang, elle réduit le taux du ‘mauvais’ cholestérol (LDL), et, accroît celui du dit bon (HDL), défenseur de nos artères. Il ne faut oublier aussi, qu’elle s’immisce dans la baisse de la sclérose artérielle, amplifie le débit cardiaque, normalise la tension artérielle.

Un peu d’exercice physique assidu conduit droit à une bonne santé respiratoire, et, stimule la lutte contre l’obstruction nasale si fréquente chez le gens trop sédentaires.

Aussi consolide-t-il une meilleure stabilité nerveuse, aide-t-il à combattre le stress, favorise-t-il un sommeil de bonne qualité, pousse-t-il a la diminution de l’addiction au tabac, à l’alcool, aiguise-t-il l’immunité infectieuse…

Il n’est pas nécessaire au gens de pratiquer un sport de haut niveau, la marche symbolise l’activité sportive la plus naturelle, et, la plus accessible à tous.

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