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La presse | Tunisie | 22/11/2011
L’objectif de cette rencontre à laquelle prendront part plus de 150 participants originaires de 20 pays ainsi que des experts internationaux et des représentants d’organisations internationales et de développement, est de partager les expériences avec d’autres pays africains en matière de réduction de la mortalité maternelle, de mettre en valeur les bonnes pratiques dans le domaine et de renforcer la coopération entre les Etats du Sud.
La conférence offrira l’opportunité de développer un consensus sur les approches et les mécanismes d’une collaboration sud-sud efficiente et globale dans le domaine de la santé de la reproduction et la mortalité maternelle.
Plusieurs thèmes figurent à l’ordre du jour de la conférence dont, notamment, la stratégie de lutte contre la mortalité maternelle, la coopération sud-sud en matière de prévention de la mortalité maternelle, le rôle de la société civile et la participation communautaire, la qualité des services et les ressources humaines. Un panel sera organisé sous le thème : coordination, financement, coopération sud-sud : rôle des organisations internationales.
Les travaux de la conférence seront couronnés par l’adoption de la Déclaration de Tunis.
En Tunisie, le taux de mortalité maternelle est passé de 68.9 pour mille naissances vivantes en 1994 à 44 pour mille naissances vivantes actuellement. Le pays a fixé comme objectif du millénaire d’atteindre 18,7‰ en 2015.
Prévenir les décès maternels
En Afrique sub-saharienne, le risque de décès lié à la grossesse ou à l’accouchement est d’une femme sur 13 contre une femme sur 4000 dans les pays industrialisés.
La mortalité maternelle est définie comme étant le décès d’une femme en rapport avec la grossesse et ce, depuis la conception jusqu’au 42e jour après l’accouchement. Les causes sont soit obstétriques directes ou obstétriques indirectes. Parmi les causes directes qui représentent 80% de tous les décès, figure, notamment, l’hémorragie, suivie des infections et de l’éclampsie.
Les causes indirectes incluent les maladies telles que le VIH/Sida et le paludisme.
La plupart des experts s’accordent à reconnaître que presque tous les décès maternels peuvent être prévenus avec des soins adéquats prénatals et postnatals ainsi qu’avec une planification familiale, une aide qualifiée à l’accouchement et la disponibilité de soins d’urgence pour les complications sérieuses.
A noter que lors de la 4e Conférence des ministres de la Santé de l’Union africaine tenue à Addis Abeba en Ethiopie (4-8 mai 2009), l’engagement pour la Carmma a été réaffirmé dans une stratégie d’action sur le thème «l’accès universel à des services de qualité pour améliorer la santé maternelle et infantile». Jusqu’à ce jour, 34 pays africains ont lancé la Carmma.
Outre la Tunisie, l’Egypte et le Soudan ont exprimé le souhait de se joindre à cette initiative.
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