A cette occasion, M. Slaheddine Sellami, ministre de la Santé publique, a souligné que les dépenses consacrées aux médicaments observent une augmentation de 20%, environ, chaque année alors que le budget réservé à l’achat des médicaments a atteint, en 2010, 974 millions de dinars, indiquant que 50% des besoins nationaux en médicaments sont couverts par l’industrie locale.

Il a précisé que la récente décision du ministère de la Santé publique d’interdire l’importation de 91 médicaments subventionnés s’inscrit dans le cadre de l’orientation du ministère visant à maîtriser les prix des médicaments.

De son côté, M. Kamel Iddir, directeur de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé publique, a souligné que la moyenne du prix des médicaments locaux est inférieure à celle des tarifs sur les marchés extérieurs.

Il a mis l’accent sur la nécessité de promouvoir l’industrie des médicaments génériques qui sont moins coûteux aussi bien pour le citoyen que pour la collectivité nationale.
Il a indiqué que, selon l’Organisation mondiale de la santé, la moitié des médicaments dans le monde n’est pas utilisée à bon escient. Outre les graves conséquences sur l’organisme, un tel comportement peut affecter sensiblement aussi bien le budget de l’individu que des gouvernements.

Le médicament générique est un médicament identique au médicament d’origine : même principe actif, même dosage, même mode d’administration. Le principal avantage de ce médicament c’est qu’il est économique. Les génériques sont, généralement, moins chers que les médicaments de marque