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Revue de presse

Création d’une faculté de médecine à l’intérieur du pays (1ère partie) : une mesure indispensable

La presse | Tunisie | 11/07/2011

Le problème du déficit des médecins, notamment spécialistes, dans les régions de l’intérieur et du Sud et la façon dont il est abordé m’ont incité à contribuer à la réflexion sur ce thème.

1) Une couverture médicale plus satisfaisante mais très déséquilibrée

La création des 4 facultés de médecine a progressivement permis une meilleure couverture médicale. Durant les 15 dernières années, le ratio hab/médecin est passé d’un praticien pour 1.600 habitants en 1994 à un pour 803 en 2010 ; la progression a été plus importante au niveau de la médecine libérale.

Evolution du ratio habitants par médecin entre 1994 et 2010

En dépit des progrès, la répartition des médecins généralistes et surtout des spécialistes demeure très inégale ; les régions de l’intérieur continuent de souffrir d’un grand déficit de spécialistes.

Evolution du nombre de médecins spécialistes en activité par région entre 1994 et 2010

  • Progression du nombre des médecins spécialistes de santé publique : 1.121 en 1994 et 2.634 à la fin de 2010.
  • Les régions côtières ont le plus profité de ces progrès, 82,6% des médecins spécialistes de la santé publique exerçaient en 1994 dans les gouvernorats de la côte contre 90% en 2010.
  • Pour la même période, la part des gouvernorats de l’intérieur est passée de 17,4% à 10%. Or ces régions comptent 30,6% de la population en 2010.
  • Les régions du Grand-Tunis et du Centre Est - les mieux loties - ont vu leur part augmenter, 80% des médecins spécialistes exerçaient dans ces deux régions en 2010 contre 73% en 1994.
  • Des progrès ont été observés dans la région du Nord-Est (Bizerte, Nabeul et Zaghouan), deux gouvernorats sur les trois sont côtiers, la proximité de cette région du district permettant aux médecins d’y résider y a contribué.
  • Les régions de l’Ouest largement dépourvues en médecins spécialistes ont vu leur part régresser ou stagner au cours des 15 dernières années : Sud Ouest (-3,8%), Centre-Ouest (-2,6%), Nord-Ouest (-1%).
  • Le déséquilibre concerne aussi les généralistes, mais dans des proportions moins importantes, 60,7% des généralistes relevant du secteur public exerçaient en 2010 dans le Grand-Tunis (34,9%) et le Centre-Est (25,8%), totalisant 46,3% de la population en 2010. L’ensemble des gouvernorats côtiers comptent 77,3% des médecins contre 22,7% pour les régions de l’intérieur (80% et 20% au début des années 70).
    Au total, la répartition inégale, surtout des spécialistes, entre les régions s’est accentuée au cours des dernières années.

Evolution ratio hab/spécialiste de santé publique entre 1994 et 2010

  • Le taux de couverture par les médecins spécialsites a continué à progresser dans les régions loties. A la fin de 2010, le district de Tunis et le Centre-Est comptaient respectivement un médecin pour environ 2.000 habitants et un praticien pour un peu moins de 3.000. Ce ratio est plus de 15.500 habitants dans la région du Centre-Ouest, de 12.000 habitants dans la région du Sud-Ouest et d’environ 11.400 dans le Sud-Est, soit des taux très peu satisfaisants.
  • Des progrès ont été observés dans la région du Nord-Est, le ratio a diminué de moitié, passant de 13.750 en 1994 à 7.240 à la fin de 2010. Ces progrès sont favorisés par la proximité du district. Des progrès plus modestes ont été aussi enregistrés dans la région du Nord-Ouest. Certains de ses gouvernorats sont relativement proches de Tunis comme Béja, Siliana…
  • Le taux de couverture en médecins spécialistes a stagné dans la région du Centre-Ouest entre 1994 et 2010.Il a même régressé dans les régions du Sud et surtout le Sud-Ouest.

Par Bekay CHERIFA

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