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Revue de presse

Cnam : insulinodépendants et risque de complication

La presse | Tunisie | 08/05/2011

Prendre en charge les frais de vaccins contre la grippe… L’insulinodépendant est un sujet astreint à vie à réguler son diabète par injection de doses inconstantes et fluctuantes. Le malade est ainsi contraint d’assurer cet équilibre vital en mesurant matin et soir et sept jours sur sept son taux de glycémie (glucose dans le sang). Sur la base du résultat de chaque contrôle, il doit doser le volume d’insuline à injecter.

Pour ce faire, et assurer sa survie, il lui est impérieux de se doter d’un glucomètre (appareil électronique approprié).
Or, la Cnam, aux bienfaits, du reste, inestimables, ne prend pas en charge les frais d’acquisition dudit appareil, ni même les bandelettes (la bandelette à usage unique est à placer dans l’appareil à chaque opération). Ceci à l’instar des organismes de sécurité sociale de par le monde.
Une brave pharmacienne, en contact quotidien avec de nombreux diabétiques, estime les dépenses mensuelles à consentir par chaque sujet à 38 dinars. Et elle nous ventile ce chiffre comme suit :

18 dinars pour l’acquisition de seringues à usage unique : à raison de deux seringues par jour, c’est-à-dire 300 millimes x2 = 600 millimes x 30 jours.
20 dinars : coût mensuel des bandelettes, également à usage unique.

Seringue réutilisée

Les salariés, bas de grille, parmi les assurés sociaux, se voient souvent obligés, par manque de moyens financiers, de négliger l’auto-contrôle régulier. Ou bien de le faire, en utilisant plus d’une fois, la seringue à usage unique. Ainsi, pour comprimer les frais de l’entretien de leur santé, ils se laissent exposer aux infections les plus carabinées.
Quel beau hasard! Et quel mauvais vent amène ce client! Alors que je débattais de ce sujet avec la pharmacienne, un diabétique fait irruption dans l’officine. Il cherche à se faire immédiatement secourir. Il est presque dans les vapes, le teint vert, le bras tuméfié comme un oreiller. Visiblement, l’homme souffre d’une hypoglycémie, doublée, bien entendu, d’une infection microbienne. On dirait que le malade est venu à point nommé pour illustrer notre sujet et nous sensibiliser davantage sur le cas de ces infortunés…

Mon plat quotidien

Après s’être sucré le bec, reçu les secours appropriés et repris ses esprits, le visiteur, meurtri, nous dit, en poussant un profond soupir de consternation : «Vous voyez! c’est mon plat quotidien. Je n’ai pas le choix. Je dois utiliser la même seringue plusieurs fois…».

Mieux vaut prévenir…

Avisé par ses interlocuteurs sur la gravité de ce qu’il fait, l’homme tient à nous expliquer : «Entre équilibrer mon diabète et m’exposer aux risques de l’infection, j’ai préféré la deuxième solution. Pour pouvoir nourrir mes quatre enfants!».
A bien y réfléchir, ce smigard a peut-être raison. Et c’est le système de remboursement qui mérite réaménagement, si l’on entend servir parfaitement ces très nombreux souffrants.
Par ailleurs et dans le même ordre d’idée, un point mérite d’être soulevé. Il s’agit de la nécessité de prise en charge des frais de vaccination annuelle contre la grippe, qui devrait être consentie pour les malades reconnus à hauts risques, tels que les diabétiques, les hypertendus, les asthmatiques, les cardiaques, etc.)

Pour ces gens-là, il est trop risqué de ne pas se faire vacciner aux mois neuf et dix de chaque année. Car, en cas de grippe, ils ne peuvent pas résister. Ils risquent de graves complications et même de trépasser !

D’ailleurs, pour la Cnam et pour n’importe quel assureur, la bonne gestion de leurs deniers leur commande d’encourager leurs protégés à se faire vacciner.
Pour finir, ne dit-on pas «mieux vaut prévenir…».

Auteur : Larbi DEROUICHE

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