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La presse | Tunisie | 23/04/2011
Le Conseil national de l’Ordre des médecins-dentistes rappelle que la loi interdit à tout prothésiste d’intervenir en bouche, de procéder à la prise d’empreinte ou autre intervention qui n’est pas de sa compétence. Et de préciser que des interventions en bouche pourraient entraîner des complications graves si elles n’étaient pas pratiquées par le médecin-dentiste, seul habilité de par sa formation universitaire et la loi, d’exercer des actes médicaux appropriés.
Cet avis de presse pose de nouveau le problème de l'exercice illégal de la profession de médecin-dentiste.
La loi est claire
La loi est suffisamment explicite à ce propos. L'arrêté du ministère de la Santé du 10 octobre 1995 fixant les conditions spécifiques à l’exercice de la profession de prothésiste-dentaire de libre pratique est suffisamment claire.
Ainsi, il est interdit au prothésiste-dentaire de pratiquer des actes relevant de la compétence du médecin-dentiste et notamment ceux qui constituent une intervention directe dans la bouche du patient. Le prothésiste-dentaire ne peut pratiquer des actes que sur la base d’une ordonnance médicale établie par un médecin-dentiste et uniquement dans la limite des prescriptions de cette ordonnance. D'ailleurs il est interdit au prothésiste-dentaire de détenir, dans son local, du matériel destiné à la confection des empreintes ou aux soins dentaires. Il lui est interdit également d’y avoir une chaise dentaire.
Toutes consultations et soins médicaux ainsi que tous les actes médicaux, pharmaceutiques, ou paramédicaux autres que ceux de la spécialité accomplis dans les locaux de l’établissement d’exercice de la profession de prothésiste-dentaire de libre pratique ou dans des locaux communiquant directement avec ceux-ci, sont strictement interdits...
Pourtant des patients nous interpellent sur des actes entrepris par des prothésistes loin d'être de leur compétence comme par exemple la taille des dents ! Le problème est d'autant plus grave que des actes en bouche pratiqués par des prothésistes peuvent entraîner des complications graves. Le Conseil de l'Ordre des médecins-dentistes est sans doute conscient de la délicatesse du dossier et fait son possible pour faire face aux dépassements. Attendons les résultats
Auteur : Hassen Mzoughi
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