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La presse | Tunisie | 27/04/2011
Dès les débuts de la dialyse en Tunisie, notre Etat a décidé de prendre en charge intégralement tous nos insuffisants rénaux au stade terminal qui nécessitent, donc, un traitement de substitution. Ce choix qui semble déplaire au Dr F. E.Y. a vu naître un besoin croissant en centres privés spécialisés et en médecins maîtrisant les techniques de dialyse ainsi que la prise en charge complexe de ces patients. Cette tâche a incombé au «médecin hémodialyseur» dont le rôle a été reconnu sur le double plan national et international.
Quant au «gâteau» mentionné par le Dr El Younsi, il a toujours représenté l’objet du règne de ces maîtres créateurs (nos néphrologues hospitaliers) qui sont passés spécialistes dans l’art de la manipulation des réglementations et du partage.En effet, pendant ces trente dernières années, ceux-ci se sont sucrés sur le dos du secteur de plusieurs manières (de la plus grosse quote-part des honoraires du médecin… aux 400 dinars qui leur sont servis en tant que médecins «contrôleurs»? actuellement) et passons sur les 2 dinars prélevés depuis plusieurs années sur les millions de séances de dialyse effectuées sur tout le territoire national et virés directement sur un compte de l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis (compte à auditer).
Sur la distribution «explosive et anarchique» des centres de dilayse des années 90, l’auteur nous remet en mémoire le fameux principe de «charité bien ordonnée commence par soi-même». En effet, nos ténors ont fait bénéficier, en premier, leurs obligés afin de pouvoir partager avec eux cette part du «gâteau» sous diverses formules (participation au capital…)
Ici, nous ne ferons qu’évoquer l’existence d’autres gros morceaux de ce «gâteau» dans la filière de la dialyse péritonéale et dans celle des médicaments de la transplantation rénale : autres «prérogatives» de nos spécialistes néphrologues.
Nous n’allons pas, non plus, rentrer dans les détails de l’affaire de l’unité publique d’hémodialyse de La Manouba qui relève des services de contrôle des ministères concernés et de la commission d’établissement des faits sur les malversations et la corruption, sauf qu’une petite question nous taraude l’esprit : le Dr El Younsi faisait-il partie du trio d’experts qui a été saisi par le ministère de la Santé publique pour enquêter et rayonner de ses mille lumières sur cette scabreuse affaire ? Si tel est le cas, les mots «honnêteté», «dignité», «fidélité»… devraient être interdits à certains.
Docteur Mohamed Néjib AMMAR
(Secrétaire général de la section dialyse du Syndicat tunisien des médecins libéraux de Tunisie)
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