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La presse | Tunisie | 01/10/2006
Un article aborde le carcinome colloïde muqueux, correspondant à une variété de cancer colo-rectal réputé pour sa survenue chez des sujets jeunes. Un groupe de médecins, dont Mohamed Issam Beyrouti, ont procédé à l’étude de 55 patients atteints de ce type de cancer, afin d’en déterminer les particularités épidémiologiques, cliniques et pronostiques. De janvier 1983 à décembre 1997, 407 cancers colorectaux ont été enregistrés, dont 55 présentant un carcinome colloïde muqueux. Les sujets sont en majorité de sexe masculin et leur âge ne dépasse pas les 57 ans, dans la plupart des cas.
L’article précise que cinq des patients cancéreux avaient des antécédents personnels ou familiaux. Il ressort notamment de l’enquête menée auprès de ces malades qu’il existe une liaison étroite entre l’âge et la prédisposition génétique. Ainsi, ceux ayant un terrain familial favorable à la survenue de ce type de cancer appartiennent à une tranche d’âge relativement jeune. Dans 60 % des cas, l’apparition du cancer, qui est souvent diagnostiqué à un stade assez avancé, s’associe à des troubles du transit. Ces sujets souffrent généralement de diarrhée, mais aussi de constipation et, parfois, d’alternance diarrhée - constipation.
L’étude des résultats fait apparaître que les suites opératoires se traduisent par une mortalité et une morbidité particulièrement importantes. Les causes sont nombreuses. Elles trouvent leur explication dans la conjugaison de plusieurs facteurs, dont le mauvais état général, le risque anesthésique élevé et l’intervention urgente. Cela est également dû au stade avancé des lésions observées au moment du diagnostic et au grand nombre de patients perdus de vue après la chirurgie.
Un groupe de médecins a, en outre, présenté une étude sur les cas de sujets présentant des ulcères gastriques sous cardial (ulcères situés en bas de l’orifice reliant l’œsophage à l’estomac). Ces spécialistes se sont notamment penchés sur les particularités cliniques de cette affection qui atteint généralement les personnes âgées. Le diagnostic de ce type d’ulcère est difficile, dans la mesure où les symptômes qui y sont associés sont atypiques, variant d’un cas à l’autre.
Les médecins décèlent cette infection suite, souvent, à une complication hémorragique et perforative. En effet, selon l’article, l’ulcère gastrique est à l’origine de 15 à 20 % des hémorragies digestives. Les complications observées sont souvent liées au fait que les patients, qui sont atteints également d’arthrose et d’arthrite inflammatoire, ont fréquemment recours aux anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Les médecins, dans ce cas, préfèrent recourir à
l’intervention chirurgicale uniquement si le sujet présente un
faible risque opératoire et si les complications à prévoir
ne sont pas importantes. Sinon, les spécialistes recourent actuellement
à la trithérapie.
Un autre thème est également abordé dans ce numéro,
à savoir le dépistage et le contrôle des facteurs de risque
de la néphropathie diabétique.
La néphropathie diabétique est la plus grave des complications
dégénératives du diabète. Cette affection est la
première cause d’insuffisance rénale en Europe et aux USA.
En Tunisie, des médecins ont réalisé une étude ayant
pour but de déterminer la qualité de dépistage et de prise
en charge de la néphropathie diabétique. Ces médecins ont
suivi, pendant deux ans, deux groupes de diabétiques dans un centre de
diabétologie à l’Institut national de nutrition et de technologie
alimentaire de Tunis.
Il ressort de cette observation que le dépistage de la néphropathie diabétique n’est pas systématique et reste insuffisant chez les personnes diabétiques. Pour pouvoir diagnostiquer cette affection, dont les complications sont sévères, un contrôle glycémique et tensionnel doit, en effet, être effectué régulièrement chez les personnes atteintes de diabète. L’étude a, dans ce sens, démontré l’écart important qui existe entre les recommandations relatives au dépistage et à la prévention de la néphropathie diabétique et ce qui est réellement observé dans la pratique.
D’autres thèmes sont encore traités dans ce numéro, dont l’hernie congénitale de l’adulte, les tumeurs stromales gastriques malignes et les effets du traitement orthodontique.
I.HAOUARI
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