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Revue de presse

Corps de métier : les médecins anesthésistes réaniment la chirurgie

Le temps | Tunisie | 20/04/2010

Affluence plutôt appréciable des étudiants. C’est la fin d’un préjugé : l’anesthésiste –réanimateur est un médecin, un vrai et son rôle est central… L’anesthésie réanimation est une spécialité médicale qui ne cesse de se développer en Tunisie. Elle joue un rôle important dans la prise en charge de plusieurs pathologies. D’où son intérêt pour le secteur de santé et c’est dans ce cadre que s’inscrivent le 27ème congrès de la société tunisienne d’anesthésie, d’analgésie et de réanimation et le 5ème congrès maghrébin d’anesthésie –réanimation qui se sont tenus récemment du 16 au 18 avril à Hammamet.

M.Mondher Zenaïdi ministre de la Santé publique a indiqué que « le système de soins est appelé de plus en plus à prendre en charge des pathologies complexes nécessitant des anesthésies hautement qualifiées. Aussi, cette spécialité est très importante dans la prise en charge des grossesses et de chirurgie pédiatrique et carcinologique. Le secteur compte 240 médecins spécialistes en anesthésie réanimation dont une centaine dans le public et 80 résidents. Il existe pas moins de 16 services d’anesthésie réanimation dans des structures universitaires. Ces unités seront généralisées dans les hôpitaux universitaires et régionaux ».

M. Mustapha Ferjani (président de la société tunisienne d’anesthésie, d’analgésie et de réanimation nous a précisé que «ce congrès a attiré plus de 400 médecins dont une centaine vient d’Algérie et une quarantaine du Maroc et des professeurs venant de France et d’experts étrangers qui nous ont permis d’actualiser nos connaissances dans plusieurs domaines tels que l’anesthésié en obstétrique, l’animation des états de chocs, les ventilations artificielles des patients, le traitement de la douleur. Cette manifestation a mis l’accent sur le caractère central de cette spécialité eu égard à son apport dans le développement des différentes disciplines chirurgicales et interventionnelles. Notre Fédération maghrébine a essayé de promouvoir cette spécialité dans les trois pays maghrébins à l’instar du troisième cours international d’anesthésie pédiatrique organisé en février 2010 et d’échanger les expériences d’enseignants et de résidents. Pour cette année, nous avons choisi des thèmes de santé publique et nous avons publié un référentiel où nous avons formulé des recommandations qui pourront améliorer la qualité des soins dans le domaine de l’anesthésie réanimation. L’anesthésie réanimation pourra participer à la diminution de la mortalité maternelle avec le concours des gynécologues. La Tunisie est en avance au Maghreb avec 30 décès maternels pour 100.000 naissances et le souhait de notre ministère de la santé est de faire descendre ce taux à moins de 20%. Ce qui n’est pas loin des pays développés. La lutte contre les infections liées aux soins constitue aussi notre objectif. Ce taux est similaire dans les trois pays maghrébins et peut être baissé par l’organisation des soins, l’éducation du personnel médical et paramédical et l’implication des autres intervenants comme les hygiénistes, les pharmaciens, les infirmiers et l’administration. Les trois pays ont établi des normes pour garantir la meilleure sécurité pour la période péri opératoire à travers une consultation d’anesthésie, un plateau technique performant qui assure une sécurité parfaite et une meilleure communication entre l’équipe chargée d’anesthésie et l’équipe chirurgicale mais pour une bonne sécurité de nos patients, il faudrait avoir des salles de réveil postopératoire nécessitant un personnel médical spécialisé. »

Cette spécialité ajoute le Professeur Ferjani commence à se développer «Le nombre des étudiants est en augmentation suite à la généralisation des soins dans les hôpitaux régionaux. Actuellement entre 140 à 150 étudiants suivent cette spécialité »

Les décès liés à l’anesthésie se font rares

M. Ahmed Toudji président de la société algérienne d’anesthésie réanimation et soins intensifs et des urgences et chef de service à l’hôpital Kouba à Alger nous a expliqué qu’un bon anesthésiste est celui qui s’occupe avant tout de la sécurité de ses malades. On n’a pas droit à l’erreur même en cas d’une intervention délicate. Une ablation d’une vésicule biliaire sous une anesthésie générale qui se pratique chez un malade cardiaque ou tendu, le côté management pose problème et la tâche du médecin anesthésie n’est pas facile. C’est là qu’on intervient d’une manière active : tout d’abord c’est l’examen pré-anesthésique. Il faut voir le malade, l’interroger, l’examiner et identifier la technique anesthésique à employer et les médicaments à utiliser. La deuxième étape consiste à l’acte anesthésique. La dernière étape c’est le post opératoire. Avant ce poste opératoire, c’est le réveil. Il faut être prudent le patient doit être surveillé durant trois heures. Il ne doit pas souffrir lorsqu’il se réveille complètement. Le rôle du médecin anesthésiste est capital avant, en cours et après l’intervention pour réduire les inconvénients de l’anesthésie et assurer la sécurité aux patients. Si le malade meurt au cours de l’intervention, il faut chercher les causes.

Là, il y a les causes liées à l’anesthésie elle-même. En Europe, ces causes peuvent être à l'origine du décès d’un patient pour 100.000 anesthésiés. Certes, il y a des morts liées partiellement à l’anesthésie c’est que certaines interventions sont difficiles faites chez des malades à risque qui présentent des cancers, des insuffisances cardiaques ou rénales et respiratoires. Les décès les plus fréquents sont dus à l’intervention chirurgicale elle-même et à l’état du malade avant l’intervention. Ils sont rares». Mais pourquoi y’a-t-il une certaine désaffection de nos étudiants vis-à-vis de cette spécialité ? Le Pr Toudji dit simplement «C’est une spécialité difficile, contraignante et pénible qui exige une urgence, un apprentissage à long terme. Nos jeunes veulent des spécialités qui ne soient pas longues au niveau des études et qui leur permettent de gagner beaucoup d’argent. Il est vrai que les possibilités du privé ne sont pas aussi généreuses pour les anesthésistes que pour les chirurgiens. Mais les médecins d’anesthésie sont trop demandés et on n’arrive plus à les garder. Ils sont bien payés en Europe et aux Etats-Unis»

Kamel Bouaouina

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