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La presse | Tunisie | 29/03/2010
Lorsqu’ils sont en bonne santé, les reins travaillent efficacement et en silence. S’ils sont affectés, leur signal d’alarme consiste, selon les cas et les causes, en plusieurs symptômes pouvant mettre la vie en danger.
D’où l’importance des nouveaux traitements et des progrès spectaculaires de la médecine dans ce domaine dont l’hémodialyse qui est le fait de procéder à une dialyse du sang dérivé hors de l’organisme et le restituer au patient après élimination des toxiques et rééquilibrage ionique.
En général, les déficiences rénales qui nécessitent l’hémodialyse sont dues à une néphropathie familiale héréditaire ou au diabète et à l’hypertension mal soignée.
Au service d’hémodialyse de l’hôpital régional Ibn-El Jazzar, à titre d’exemple, on procède à 8.000 séances de dialyse par an pour des patients dont l’âge varie de 12 à 80 ans, à raison de deux à trois séances par semaine, suivant l’âge.
Créé en 1996, ce service attire de plus en plus de malades, même ceux ayant des prises en charge par la CNAM et ayant les possibilités de se faire soigner dans les cliniques. C’est que la compétence du cadre médical et paramédical, la présence de machines sophistiquées, l’accueil privilégié et les salles propres et aérées y sont pour quelque chose.
Le Dr Jalel Hadouej, responsable du service d’hémodialyse, nous précise dans ce contexte : «Grâce aux efforts fournis par la direction régionale de la santé et la direction de l’hôpital, nous avons amélioré les performances au niveau des soins, de l’hygiène et du suivi. En outre, on a créé en 2002 une salle de péritonéale comportant deux lits pour les patients qui désirent se faire soigner à domicile. Néanmoins, nous ne pouvons faire plus à cause de l’encombrement de notre service dont la capacité réelle est de 56 malades (17 lits). Or, nous en recevons plus de 100.
L’extension du service, son renforcement par le cadre médical, les techniciens et les ouvriers (actuellement, on compte 3 médecins et 11 cadres paramédicaux) et l’ouverture d’un autre centre d’hémodialyse dans les délégations seraient souhaitables afin de pallier certaines insuffisances…».
Fatma ZAGHOUANI
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