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Revue de presse

Journée mondiale de lutte contre la tuberculose : la recherche au point mort

La presse | Tunisie | 26/03/2010

Le 24 mars 1882, le savant allemand Robert Koch, mettait fin, par sa découverte du bacille de la tuberculose, à l’une des épidémies les plus meurtrières que le siècle ait connue. Désormais, chaque année, à la même date, le monde entier devra s’en souvenir. Dans certaines régions du monde, les plus riches en fait, la maladie est quasiment éradiquée. Dans d’autres, par contre, et plus d’un siècle après la découverte du bacille de Koch, elle n’a fait que ralentir pour mieux rebondir. Car, la tuberculose développant de nouveaux réflexes, est devenue plus résistante aux antibiotiques et traitements médicamenteux types.

La maladie, reprenant du poil de la bête, est ainsi plus vigoureuse. Elle a frappé neuf millions de personnes dans le monde et fait deux millions de morts par an. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « un quart des personnes atteintes —500.000 en 2007 — le seraient par une forme résistante aux médicaments standard». Pire, dans certaines parties du monde, telles qu’en Afrique australe, des formes ultra résistante sont apparues et les médicaments en cours n’y peuvent absolument rien. Pour les malades du sida, le problème est encore plus complexe. La tuberculose étant la maladie opportuniste par excellence. La double infection VIH/sida- tuberculose est, en effet, la première cause de mortalité chez les malades du sida, et toujours selon l’OMS dans son dernier rapport, un décès par tuberculose sur quatre est lié au VIH, traduisant une proportion deux fois plus élevée qu’auparavant. La résistance aux médicaments types aurait dû logiquement déboucher sur de nouvelles recherches, de nouveaux médicaments plus appropriés. Malheureusement, la tuberculose, devenue une maladie de pauvres, n’intéresse plus, ni les pays riches où elle n’existe presque plus, ni les laboratoires qui ne la trouvent pas rentable. Dans son rapport, Médecins sans frontières note que «seuls 20 millions de dollars sont consacrés chaque année à la tuberculose», alors que rien qu’aux USA, 300 millions de dollars sont dépensés par an pour le développement de médicaments contre le sida.

A cela et dans le contexte actuel de crise financière mondiale, il est difficile d’espérer obtenir les financements nécessaires pour développer la recherche, une évidence que constate l’OMS dans son dernier rapport. Le déficit relevé pour l’année 2009 est de 1,5 milliard de dollars. Pourtant, la lutte contre la tuberculose est un des objectifs du millénaire pour le développement des Nations unies qui espèrent réduire de moitié la prévalence et les décès par tuberculose d’ici à 2015. Objectifs auxquels a adhéré la majorité des nations dont la Tunisie où, selon les dernières données, la prévalence serait de 17 pour 100.000. A titre de comparaison, la prévalence serait de 100 pour 100.000 au Maroc. En 2008, seulement deux cas de méningite dus à la tuberculose ont été découverts chez des enfants de moins de cinq ans. Quant à la double infection VIH/sida-tuberculose, elle est de 0,08% en 2008. Il faut dire que la Tunisie a adopté très tôt, et à cet égard, une stratégie qui a payé : généralisation de la vaccination, dépistage précoce, suivi et prise en charge du malade jusqu’à la guérison. Pour ses efforts soutenus en la matière, la Tunisie a été récompensée par l’OMS qui lui a attribué la Médaille d’or en 2004.

Fadhila BERGAOUI

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