Notons à ce propos que les pays du Maghreb consacrent 5 à 6% de leurs PIB pour le développement des leurs approches sanitaires.
Inaugurant les travaux du Forum, M. Mondher Zenaidi, ministre de la Santé publique, a passé en revue les principaux défis, auxquels, sont confrontées les politiques sanitaires maghrébines.

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Il a évoqué, à titre d’exemple, le taux de natalité et l’apparition de certaines maladies émergentes, tout en rappelant les réformes décidées en la matière et englobant notamment l’impulsion des prestations hospitalières au sein des pays maghrébins. L’objectif étant de mettre en place un programme ambitieux de promotion de la santé publique et d’inciter au financement des services hospitaliers tels que l’assurance maladie…

La séance inaugurale des travaux de ce Forum a été marquée par la remise de prix aux entreprises tunisiennes spécialisées dans les industries pharmaceutiques et ayant enregistré des indicateurs probants en matière d’exportations et les plus hauts taux de croissance dans les 3 dernières années à l’instar de «INOMED» et «MédiS»…

En Tunisie, force est de savoir que l’approche adoptée en matière de couverture sanitaire a permis d’augmenter le taux de la couverture sociale et l’élargissement de la plate-forme des services de santé.

Les ambitions de cette stratégie prospective portent essentiellement sur l’accomplissement des objectifs prioritaires préconisés notamment en matière des industries pharmaceutiques pour atteindre un taux de couverture de 60% des besoins nationaux.

De surcroit les exportations pharmaceutiques devraient se multiplier par cinq à l’horizon 2016, à travers l’instauration des mécanismes et mesures incitatrices ainsi que la promotion des spécificités préférentielles de la Tunisie en tant que pôle attractif des investissements dans le domaine de santé…

Par ailleurs, la couverture sanitaire en Tunisie se distingue par l’intérêt privilégié porté aux maladies dangereuses et incurables, avec 240 mille bénéficiaires de la couverture de la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAM), contre seulement 60 mille personnes en 2007, date de lancement de ce nouveau régime.