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Revue de presse

Le cancer du sein, son traitement et ses suites : mieux s’informer, mieux informer

La presse | Tunisie | 19/01/2010

Le cancer du sein touche, chaque année, en Tunisie, 2.000 femmes nouvelles. Il représente 30% des cas de cancer enregistrés chez la femme. Difficile à détecter dans la plupart des cas, il se développe lentement dans l’organisme, souvent sans aucun symptôme décelable. Jusqu’au jour où la malade se met à percevoir une douleur banale qui, dans la plupart des cas, ne va pas l’alerter ni la conduire à aller voir le médecin. D’où l’importance de la prévention et du dépistage précoce de la maladie au niveau, notamment, des médecins de première ligne et des campagnes de dépistage ciblées.

Une maladie guérissable

Souvent, malheureusement, lorsqu’on découvre le mal, le cancer se trouve à un stade avancé, parfois même au point qu’on n’est plus en mesure de le soigner efficacement. Pourtant, le cancer du sein est une maladie guérissable et qui exige que l’on pense aux longues années que l’on va encore vivre après le traitement ou l’ablation.
L’autopalpation est un important élément pouvant permettre à une femme un «autodépistage» précoce que la visite médicale serait appelée à confirmer dans les plus brefs délais.
Certaines malades se plaignent du fait que les médecins ne leur disent pas la vérité sur leur cas, les laissant dans le doute.

Le soutien de la famille est essentiel pour mener le combat contre la maladie. Et d’abord, pour accepter l’ablation d’un sein ou parfois des deux. Un soutien similaire peut être prodigué par l’Association tunisienne d’assistance aux malades du cancer du sein. Surtout que le sein est un organe représentatif de la féminité, dont l’ablation affecte l’équilibre psychique.
Plus que jamais, en tout cas, se pose, dans le cas du cancer du sein, la nécessité de développer une véritable médecine de proximité qui alerte, prépare, détecte, prend en charge, soutient et accompagne le malade dans toutes les étapes et épreuves, y compris après l’ablation, la chimiothérapie et la radiothérapie.

Or les précautions à prendre pour mener à bien le traitement sont parfois essentielles. De même, pour éviter certains désagréments, éliminer certains risques et échapper, dans la mesure du possible, à des effets secondaires évitables.

Exiger le «site implantable»

Parmi les précautions vitales, le choix du médecin devant procéder à l’ablation et extraire les échantillons à analyser, dont parfois la chaîne ganglionnaire.
Autre problème rencontré, dû à une information incomplète, celui que vivent certaines femmes traitées par chimiothérapie, et à qui on a voulu faire économiser le prix d’un «site implantable». Or un tel site est essentiel pour éviter les méfaits du médicament sur les tissus du malade au point d’injection, sachant que les produits utilisés en chimiothérapie sont spécialement corrosifs.

Quant au lymphœdème, qui apparaît au niveau du sein ou du bras et qui est aussi fréquent qu’invalidant, il nécessite une prise en charge spécialisée de la part d’un kinésithérapeute formé en matière de lymphologie.

Le lymphœdème du membre supérieur est une complication qui apparaît chez 14% des femmes traitées pour un cancer du sein. Intervenant progressivement après le traitement, il a des conséquences fonctionnelles et psychologiques importantes. La qualité de vie du malade est ainsi affectée par l’augmentation du volume du bras. «L’évolution de ce volume, explique Melle Amel Lassoued, kinésithérapeute spécialisée, conduit à un handicap fonctionnel, avec diminution de la force du membre supérieur et perte de la capacité d’accomplir les gestes les plus fins qui peuvent conduire jusqu’à la perte de l’autonomie». Sachant que cela donne bien à une modification de l’image corporelle.

Perte de la fonction lymphatique

La prise en charge spécialisée permettra, à la fois, d’améliorer la qualité de vie du patient et de limiter les complications conséquentes à une perte, plus ou moins importante, de la fonction lymphatique, avec déficit immunitaire.

Une kinésithérapie décongestive spécifique est indispensable et doit intervenir au plus tôt, mais la mise en place d’un processus d’éducation du patient est essentielle. Ce processus se met en place avec l’aide de l’équipe soignante et le soutien d’une association ou d’un groupe de patients, car il est important d’être parfaitement en mesure de maintenir les résultats obtenus et d’utiliser le bras sans lui porter atteinte. Le lymphœdème se traite pendant toute une vie.

S’agissant des soins en cas de décompensation, ils diffèrent selon la gravité et en fonction du handicap et du contexte sociopsychologique.
Mais il est bien préférable d’éviter cette compensation en informant le malade et en le confiant à un kinésithérapeute formé à la cancérologie. Ce dernier devant se charger d’encadrer le patient nouvellement opéré et de mettre en garde son entourage contre l’inactivité et l’immobilité auxquelles incitent les suites de l’ablation, accompagnées de raideur et de douleur au niveau de l’épaule et de la cicatrice.

Attention au risque de lymphœdème

Par ailleurs, la suppression des ganglions et du réseau lymphatique au niveau du côté opéré de la poitrine va entraîner une accumulation de lymphe au niveau du bras correspondant.
Le malade doit bénéficier de massages de drainage de la lymphe, relayés par des mouvements de rééducation qu’il doit effectuer lui-même plusieurs fois par jour, comme mimer le fait d’étendre le linge ou de s’élancer sur la pointe des pieds en cherchant des doigts un objet posé sur une étagère haut placée… Des séances régulières chez le kinésithérapeute devant permettre à celui-ci de défaire les boules et cordons de lymphe qui se forment malgré toute cette gymnastique. Afin d’éviter une accumulation massive pouvant conduire au lymphœdème qui peut donner à un bras volumineux, tuméfié, fragile et impotent.
Autres précautions à prendre pour éviter diverses évolutions indésirables en liaison avec la destruction du réseau lymphatique antérieur, et en attendant la reconstruction des voies de remplacement qui dure plusieurs mois : éviter de prendre la tension artérielle ou de faire des prises de sang ou de saisir durablement un objet du côté opéré; porter des gants lors des travaux ménagers; désinfecter avec soin les blessures éventuelles, même si elles sont toutes petites; éviter de plonger la main dans un liquide très froid ou très chaud; éviter de porter des objets lourds, de mettre des habits serrés et de garder le coude plié.

M’hamed JAIBI

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